De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si certains élus ont décidé d'aller s'exiler quelque temps au soleil, pour d'autres,ces quelques jours de congés ont servis pour préparer la rentrée. C'est le cas de notamment de Prisca Thévenot, qui a pris la décision d'annuler ses vacances afin d'avancer dans son travail. Mais alors que les vacances d'été touchent à leur fin pour les membres du gouvernement, Emmanuel Macron présidera, ce mercredi 23 août, un nouveau Conseil des ministres au vu de la rentrée. Mis en attente pendant les congés des politiques, certains dossiers sont prioritaires aux autres. C'est le cas de la loi immigration.
Loi immigration : un possible recours au 49.3
Présenté en Conseil des ministres en décembre dernier, le texte sur la loi immigration a finalement été repoussé par Elisabeth Borne à cet automne. C'est pourquoi dès la rentrée, le gouvernement se penchera sur ce dossier. En effet, il "souhaite notamment trouver un consensus sur la prochaine loi immigration qui pourrait provoquer quelques crispations à l'Assemblée", comme nous le rapporte nos confrères de France 3. Mais alors que le texte fait débat, Emmanuel Macron affirme qu'un recours à l'article 49.3 de la Constitution n'est pas à exclure.
Si cela fait plusieurs mois que se chuchotent des possibilités sur l'application du texte sur la loi immigration, d'autres dossiers importants seront traités par le gouvernement dès la fin de semaine. Comme c'est le cas du budget 2024 et de l'accompagnement des Français face à l'augmentation du prix de l'énergie.
Les dépenses publiques : une préoccupation majeure
Aux Comptes publics, Thomas Cazenave n'a pas profité pleinement de ses vacances, car il souhaitait se consacrer au budget 2024. Ce dernier confiait àfranceinfo que "[Les vacances] vont être plus courtes, et surtout studieuses. Je pars avec beaucoup de notes, de rapports et d'éléments pour travailler".
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, souhaite réduire "la dette progressivement" pour "repasser sous les 3 % de déficit public en 2027". Selon lui, réduire les dépenses publiques dès 2024 serait l'une des solutions pour réaliser des économies.
Bouclier tarifaire : sa fin progressive
Ayant pour objectif de réduire les factur es des ménages français, le bouclier tarifaire disparaît peu à peu depuis l'augmentation des tarifs réglementés de l'électricité. Une hausse de 10 % qui a eu lieu le 1er août dernier. Si cette mesure n'est pas au goût de tous, le "président de la République a promis de 'continuer à accompagner dans les prochains mois' l'évolution du prix de l'énergie grâce à la production de 'davantage d'électricité en remettant nos centrales nucléaires en marche' et en finalisant 'une réforme au niveau européen qui va permettre de réduire notre coût de l'électricité parce que la France a été pénalisée par les règles de calcul'."