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Pendant un moment, le téléphone sonne. Finalement, au bout du fil, nous comprenons une certaine détresse : “on n’a pas le temps de se consacrer à autre chose que les élections”. Voilà ce que répondait en début de semaine, la mairie de Rennes à propos des difficultés liées à la préparation en hâte des élections législatives.
En effet, l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale a été tonitruante, d’une part pour les personnalités politiques, qui n’approuvent pas forcément cette solution, mais aussi pour les employés de mairie, qui tout juste sortis des élections européennes, se remettaient doucement d’harassantes journées de travail et d’une organisation quasi militaire.
Comment s'organiser ?
Car, derrière ces élections, faut-il encore penser à déployer les panneaux qui présenteront les visages des partis politiques, trouver les locaux, les réorganiser, trouver des assesseurs, des volontaires pour le dépouillement... Un amoncèlement de missions et de personnes à trouver alors que les vacances d’été sonnaient le glas d’un rythme moins effréné.
Dans l’Ain, dans la commune Le Montellier rassemblant un peu plus de 300 habitants, le constat est identique. Impossible pour eux de répondre aux questions de la rédaction sur cette organisation complexe : “On n’a pas trop le temps parce que le second tour arrive justement, donc c’est un peu compliqué”.
Beaucoup de volonté En revanche, du côté de Bordeaux, malgré les échéances, Delphine Jamet, adjointe au maire chargée de l'administration générale, prend le temps de nous répondre. "Le dimanche soir, je me suis dit : Houlà ! Il va falloir organiser des élections en 3 semaines", s'est elle rappellée, "ça a généré beaucoup de stress, mais on a des équipes formidables à la mairie de Bordeaux", explique-t-elle, confiante.
Pour organiser ces élections à vitesse grand V, la mairie de Bordeaux a pu compter sur des volontaires, prêts à devenir assesseurs le temps d'une journée. Cet élan généreux a pu aider aux préparatifs, cependant, "ça a demandé beaucoup de travail supplémentaire avec beaucoup d'heures supplémentaires, avec les procurations à gérer, il faut les saisir dans le logiciel pour les valider", explique Delphine Jamet. Et cette année particulièrement, le nombre de procurations a tout bonnement explosé.
Entre les élections européennes et les élections législatives, un maximum de matériel a été laissé sur place, à disposition, pour permettre une rapidité d'action. Les tableaux d'affichage, le matériel pour créer des isoloirs, tout, dans la mesure du possible, a été stocké sur place, dans les bureaux de vote. La mairie a même employé des intérimaires pour mener à bien cette mission, car, comme Madame Jamet le rappelle, "il y a en même temps la fête du vin, la finale de l'UBB", et, une semaine plus tard, les festivités du 14 juillet.
Profiter des opportunités
En revanche, certaines mairies, dont celle de Lourdes, trouvent la tâche un peu moins ardue, et cela grâce à une opportunité à saisir : “on a zéro inquiétude, nous ne sommes pas impacté sur l’organisation, on avait mobilisé tout le monde pour les élections européenne, on a réagi rapidement”, nous explique Laurent Jubier, directeur de cabinet de la mairie de Lourdes, au contraire, “ce sont plutôt les candidats qui se sont précipités”.
En revanche, le chef de cabinet de la mairie de Lourdes confirme que la recherche d’assesseurs était la plus sensible : “sur la recherche d’assesseurs pour le bureau de vote qui est comptée, mais la dissolution intervient 3 semaines après les élections européenne”, explique t-il, en affirmant qu’il a suffi de les rappeler.
“On ne s’est pas posé 40 000 questions, on a remis les équipes en place pour arranger tout le monde”, a t-il conclu. Une organisation loin d’être aussi facile pour la majorité des mairies.
En revanche, du côté de Bordeaux, malgré les échéances, Delphine Jamet, adjointe au maire chargée de l'administration générale, prend le temps de nous répondre. "Le dimanche soir, je me suis dit : Houlà ! Il va falloir organiser des élections en 3 semaines", s'est elle rappellée, "ça a généré beaucoup de stress, mais on a des équipes formidables à la mairie de Bordeaux", explique-t-elle, confiante.
Pour organiser ces élections à vitesse grand V, la mairie de Bordeaux a pu compter sur des volontaires, prêts à devenir assesseurs le temps d'une journée. Cet élan généreux a pu aider aux préparatifs, cependant, "ça a demandé beaucoup de travail supplémentaire avec beaucoup d'heures supplémentaires, avec les procurations à gérer, il faut les saisir dans le logiciel pour les valider", explique Delphine Jamet. Et cette année particulièrement, le nombre de procurations a tout bonnement explosé.
Entre les élections européennes et les élections législatives, un maximum de matériel a été laissé sur place, à disposition, pour permettre une rapidité d'action. Les tableaux d'affichage, le matériel pour créer des isoloirs, tout, dans la mesure du possible, a été stocké sur place, dans les bureaux de vote. La mairie a même employé des intérimaires pour mener à bien cette mission, car, comme Madame Jamet le rappelle, "il y a en même temps la fête du vin, la finale de l'UBB", et, une semaine plus tard, les festivités du 14 juillet.
Profiter des opportunités
En revanche, certaines mairies, dont celle de Lourdes, trouvent la tâche un peu moins ardue, et cela grâce à une opportunité à saisir : “on a zéro inquiétude, nous ne sommes pas impacté sur l’organisation, on avait mobilisé tout le monde pour les élections européenne, on a réagi rapidement”, nous explique Laurent Jubier, directeur de cabinet de la mairie de Lourdes, au contraire, “ce sont plutôt les candidats qui se sont précipités”.
En revanche, le chef de cabinet de la mairie de Lourdes confirme que la recherche d’assesseurs était la plus sensible : “sur la recherche d’assesseurs pour le bureau de vote qui est comptée, mais la dissolution intervient 3 semaines après les élections européenne”, explique t-il, en affirmant qu’il a suffi de les rappeler.
“On ne s’est pas posé 40 000 questions, on a remis les équipes en place pour arranger tout le monde”, a t-il conclu. Une organisation loin d’être aussi facile pour la majorité des mairies.