De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que l’extrême droite est arrivé en tête du premier tour des élections législatives avec 33,15% des suffrages (plus de 10,6 millions de voix) dimanche dernier, en comptant les voix des candidats d’Éric Ciotti, président contesté des Républicains (LR). Les deux figures du Rassemblement national (RN) cherchent la stratégie qui leur permettra d’obtenir le 7 juillet, jour du second tour, la majorité absolue.
En effet, en cas d’absence d’une majorité absolue, Jordan Bardella a prévenu qu’il n’irait pas à Matignon. Pour contrer le RN et éviter les triangulaires, 214 députés qualifiés au second tour se sont désistés, dont 127 candidats du Nouveau Front populaire et 81 d’Ensemble. Le Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle sortante appellent à un "front républicain" pour empêcher le RN d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Un sondage post-désistement éloigne le RN de la majorité absolue
Selon un sondage réalisé par Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL, ce mercredi 3 juillet, la possibilité d’avoir une majorité absolue se réduit fortement.
En effet, le désistement en masse des députés et la diminution drastique des triangulaires a eu un effet domino sur les chances du Rassemblement National de réunir une majorité.
Cette étude, réalisée en ligne après la fin du dépôt des candidatures au second tour en préfecture, montre de nouveaux rapports de force entre les différentes formations et alliances politiques. “Le Rassemblement National et ses alliés pourraient obtenir entre 190 et 220 sièges. Le Nouveau Front populaire formerait un groupe de 159 à 183 députés, tandis que la coalition Ensemble constituerait le troisième groupe de l’Assemblée nationale avec 110 à 135 sièges”, précise le sondage.
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