De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Changera, changera pas de nom ? La question revient comme un marronnier dans la presse, et ne concerne pas exclusivement le Front national. Si L’UMP a fait sa mue en "Les Républicains", le changement de nom du Parti socialiste a aussi été évoqué.
A lire aussi – Le Parti socialiste va-t-il prochainement changer de nom ?
Cette fois-ci, tous les regards sont tournés vers le Front national qui n’exclurait plus de changer son nom. Fondé en 1972, sous l’appellation "Front national pour l’unité française", le parti est toujours resté tel quel selon la volonté de son leader historique, Jean-Marie Le Pen.
Marine Le Pen y réfléchit…
Désormais évincé du parti, bien qu’il en reste le président d’honneur, le "Menhir" n’a plus son mot à dire sur le futur du parti frontiste. Si bien que certaines figures à la périphérie du FN, le maire de Béziers Robert Ménard et le député RBM Gilbert Collard, ont enjoint Marine Le Pen à changer le nom du mouvement avant 2017.
"Elle y réfléchit", a déclaré Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti sur France Info, ajoutant toutefois que "Florian Philippot (avait) déposé un nom, les Patriotes. C’est un nom auquel on peut songer, c’est un très beau nom mais aucune décision n’est prise à ce sujet-là."
… mais pose une condition
"Je suis favorable à tout ce qui peut faire avancer nos idées et notre mouvement. Rien n'est tabou, tout est envisageable", a déclaré ce vendredi Florian Philippot sur France 2. "Le débat est plus facile à ouvrir aujourd'hui qu'il ne l'était il y a quelques mois car nous sommes dans une phase de recomposition politique.", a-t-il assuré.
Quant à Marine Le Pen, elle serait en train d’étudier le sujet, selon Europe 1, qui confirme que "le changement de nom du Front national n’est plus un tabou pour elle et un débat va bien avoir lieu au sein du parti fin janvier, lors d’un séminaire de deux-trois jours." Mais la présidente du Front national aurait une condition : le changement de nom doit correspondre à une réalité politique, autrement dit à des alliances avec d’autres partis.
Vidéo sur le même thème : L'UMP devient les Républicains, "une étape historique" pour Eric Ciotti