Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de...
"A cause de Macron, c’est la chute des pensions pour Fatou et Marion", ont-elles entonné, sur le parvis du Palais Bourbon, le 17 février 2020. Elles, ce sont les femmes du cortège féministe de l’association Attac, accompagnées par Clémentine Autain (LFI), Elsa Faucillon (PCF), Esther Benbassa (EELV) et Manon Aubry (LFI). Tout en chantant, elles ont dansé pour dénoncer la réforme des retraites portée par le gouvernement, s’indignant notamment du traitement qui est réservé aux femmes, une fois l’entrée en vigueur du régime universel.
Vêtues d’un bleu de travail, de gants jaunes, les cheveux habillés d’un foulard rouge, elles enchaînent les coups de poings pendant le refrain, sur l’air de "A caus’des garçons", de Laurence Heller et Hélène Bérard, rapporte le Huffington Post. Avant de mimer le passage à tabac du président de la République. Une mise en scène à laquelle la majorité n’aura que très peu goûté… Mais qui revenait déjà dans le clip diffusé par l’association en décembre 2019.
La majorité n’approuve pas du tout
Plusieurs députés de La République en Marche ont fait savoir leur étonnement et même leur désapprobation. C’est le cas de Denis Masséglia, élu dans le Maine-et-Loire. "30 ans de mandats politiques cumulés pour les 4 élues. Mais combien d’années dans une entreprises privée ? Combien d’années dans une usine ? Les salariés de nos usines méritent mieux que des personnes qui parlent comme d’un livre d’une société qui n’est plus celle du fordisme", tacle-t-il.
D’autres, sur Twitter, ont aussi fait part de leur agacement. "Après la tête au bout d’une pique, ça. On atteint le stade de l’ignominie et la ligne rouge de l’acceptable. Il faut les destituer, elles sont indigne de la République et même les poursuivre en Justice. Aucun pays à part la France ne tolérerait ça", s’offusque une internaute. Du côté de la "Team Progressistes", un compte qui "soutient l'action de ceux qui croient en la démocratie, aux libertés, en France et en Europe, contre les xénophobes et europhobes", on questionne aussi l’action de ces féministes.