La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Sa nomination en a surpris plus d'un. Le nouveau ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est sous le feu des critiques de plusieurs associations féministes, rapporte France Info. Il est reproché à l'ancien avocat d'avoir notamment apporté son soutien à Dominique Strauss-Kahn ou à Bertrand Cantat (incarcéré après le meurtre de sa compagne, Marie Trintignant), mais également d'avoir désapprouvé le mouvement #balancetonporc et la création d'un outrage sexiste, comme le rappelle France Inter.
Cependant, le garde des Sceaux a fait une déclaration étonnante lors du 20 heures de France 2 ce dimanche 19 juillet 2020. "Je le dis sans rougir : je suis féministe", s'est exprimé Éric Dupond-Moretti pour répondre aux accusations de misogynie dont il est la cible. "J'ai dit que j'étais pour une égalité absolue des droits des hommes et des droits des femmes, notamment sur les questions salariales. J'ai dit que #MeToo avait libéré la parole de la femme et que c'était un bien", a-t-il poursuivi en ajoutant ensuite : "J'ai dit qu'il fallait condamner les salauds qui se tenaient mal avec les femmes".
"Je veux qu'un homme puisse prendre l'ascenseur avec une femme"
Le ministre de la Justice a aussi affirmé que "le féminisme est une grande cause", tout en nuançant ses propos. "Il est dévoyé quand il est excessif", a-t-il estimé. "J'ai dit que la justice ne se rendait pas sur les réseaux sociaux, que la toile ne pouvait pas être le réceptacle de ces plaintes, que la justice devait intervenir".
Selon ses dires, il existe des cas où les hommes peuvent également être accusés à tort. "Je ne veux pas d'une moralisation comme on la voit aux Etats-Unis, je veux qu'un homme puisse prendre un ascenseur avec une femme. Et la guerre des sexes, franchement je trouve qu'elle est inutile", a conclu le ministre de la Justice.