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Gaëlle, la chômeuse qui a pu poser une question en direct à François Hollande mardi sur le plateau de RMC-BFM TV, n'a pas tout dit de son parcours professionnel. Découvrez ce que cette jeune femme de 36 ans a omis de dire au chef de l'Etat.

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Elle a omis de mentionner certains détails à l’antenne. Mardi matin, Gaëlle, une chômeuse de longue durée, a eu la possibilité d’interpeller François Hollande en direct. Ce dernier était en effet l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de RMC-BFMTV. "Je voudrais savoir ce que vous comptez faire pour moi monsieur le président", lui a ainsi demandé la jeune femme de 36 ans. Habitant Bolbec (Seine-Maritime), elle s’était auparavant présentée comme une licenciée économique bientôt en fin de droits et sur le point de ne plus toucher que 490 euros d’allocation de solidarité spécifique (ASS) par mois. Et alors que le chef de l’Etat lui a répondu en lui conseillant d’ "apprendre un nouveau métier", Gaëlle lui a aussitôt rétorqué : "Non, parce que Pôle emploi n’a pas d’argent pour les formations !".

Dix offres d’emploi lui ont été proposéesCe que la préfecture de Seine-Maritime a rapidement démenti dans un communiqué. Le document nous apprend ainsi que c’est Gaëlle elle-même qui, en 2011, "a choisi de ne pas être suivie par la cellule de reclassement de l’entreprise Cooper comme agent de production dans l’industrie automobile et d’être accompagnée directement par Pôle emploi". Mais la révélation la plus accablante pour la jeune femme est sans conteste celle relative aux offres d’emploi qui lui ont été proposées. "Gaëlle a rencontré son conseiller douze fois depuis son inscription et dix offres d’emploi lui ont été proposées, dont une liée à son ancienne activité dans l’automobile", indique le communiqué. Contrairement à ce qu’elle a affirmé à François Hollande, le document précise par ailleurs que "Pôle emploi dispose de crédits suffisants (38 millions d'euros en 2014 pour la région Haute-Normandie)".

En outre, Gaëlle "effectue actuellement une mission jusqu’à fin mai" poursuit la préfecture. Et celle-ci d’ajouter que la jeune femme a été "contactée immédiatement pour être reçue ce jour (mardi, ndlr) à 14 heures à l’agence".

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