La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Il faut savoir arrêter une grève". Cette phrase, lancée par François Hollande lors d’un entretien avec La Voix du Nord est hautement symbolique… Mais incomplète.
Alors que la crise sociale due à l’adoption de la loi Travail persiste, le président de la République a tenté de faire entendre raison aux syndicats. Après avoir soutenu que "le gouvernement a montré sa volonté de dialogue", il a appelé les fédérations à abandonner leurs actions en citant le leader communiste Maurice Thorez : "Il y a un moment où, selon une formule célèbre, il faut savoir arrêter une grève".
Oui, certes, sauf que la formule célèbre en question est "il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue". Or, ici, la satisfaction est loin d’avoir été obtenue. D’où, sans doute, le soudain trou de mémoire du président.
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Souvent utilisée, souvent tronquée
Cette phrase a été prononcée pour la première fois en juin 1936, lors du Front Populaire. Maurice Thorez, alors secrétaire général du Parti communiste français (PCF) avait lancé cette phrase, après la signature des accords de Matignon. Ces derniers offraient aux ouvriers la création des conventions collectives et ramenaient leur temps de travail à 40 heures hebdomadaires.
Ce n’est pas la première fois que François Hollande piétine cette célèbre formule. En 2014, à la suite d’une grève SNCF, il avait également omis cette seconde partie, rapporte MetroNews. Signe que depuis deux ans, l’obtention de la satisfaction n’est toujours pas au goût du jour.
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