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Le chef de l’Etat, en visite mardi à Carcassonne (Aude), a profité d’un long discours aux accents pré-électoraux pour dresser le bilan de ses trois premières années à l’Elysée et pour évoquer le chemin qu’il reste jusqu’à 2017.
Alors qu’on lui reproche souvent d’avoir trahi son discours sur la finance tenu pendant la campagne présidentielle au Bourget, François Hollande a déclaré : "Je me souviens des paroles que j'ai prononcées au Bourget, c'était en janvier 2012, a-t-il rappelé avant de se citer : « après les réformes de structures, après les réformes d'urgence, disais-je à cette époque, nous pourrons redistribuer ce que nous avons créé »".
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"Je suis fidèle à mes engagements", a-t-il poursuivi en rappelant les premières baisses d'impôts déjà annoncées, après l'effort fiscal demandé aux Français au début du quinquennat.
François Hollande a reconnu une faiblesse : le chômage
Devant plusieurs centaines d'élus locaux et de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, le président de la République a soutenu que la bataille contre la finance avait été "en partie gagnée".
Toutefois, il a reconnu une faiblesse, celle sur le chômage qui ne cesse de grimper. "Mais qui peut nier qu'il y ait des avancées pour la France et l'Europe depuis trois ans ? Je sais, c'est long. Plus long que prévu. Tout ne se fait pas dans un claquement de doigts. Ça, c'est pour les prestidigitateurs.", a-t-il déclaré.
Et pour ceux qui douteraient de la volonté du chef de l’Etat, celui-ci a fait savoir qu’il avait "le cuir solide et la peau tannée". "Ce qui compte, c'est la volonté d'agir et d'être fidèle aux engagements", a conclu François Hollande.
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