Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
le candidat FN Laurent Lopez a remporté plus de 40% des voix. "Sur un canton de gauche depuis plus de 15 ans, elle est incapable de se qualifier au deuxième tour", a fustigé au micro d’I-Télé le chef de file des députés UMP, comme pour calmer les ambitions de la présidente du Front National. "Lorsque la gauche est au pouvoir, le FN progresse et le transfert se fait aujourd’hui de la gauche vers le Front National", a-t-il estimé avant de marteler que "non", ce parti n’est pas le premier de France et qu’ "il arrive troisième en règle générale". "Ce n’est pas parce que Marine Le Pen proclame n’importe qu’elle ânerie que ça devient une vérité", a-t-il ensuite souligné.
"Une ânerie". Voici ce que pense Christian Jacob des propos tenus par Marine Le Pen au lendemain du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles (Var) oùCantonales de Brignoles : c’est aussi 66% d’abstentionLa présidente du Font National semble pourtant faire fi de ces remarques pour ne se concentrer que sur les derniers scores obtenus par son parti. "Il y a incontestablement, n'en déplaise à certains, une poussée, assez spectaculaire d'ailleurs, du FN, qui est enregistrée élection après élection", a raillé Marine Le Pen lundi. Seulement, si le candidat d’extrême droite a bel et bien enregistré 40% des voix, éliminant ainsi la gauche et devançant la droite (un peu plus de 20%), ce n’est pas uniquement grâce à l’engouement des électeurs. En effet, un autre score a atteint des records lors de la cantonale de Brignoles : celui de l’abstention qui a dépassé la barre des 66%. Le Huffington Post précise d’ailleurs que si l’on ramène au nombre d’inscrits le score obtenu par Laurent Lopez, celui-ci est alors de 13,9%. Un bien maigre taux pour le "premier parti de France".
Le FN a moins d’adhérents que l’UMP et le PSToujours d’après le Huffington Post, les propos tenus par Marine Le Pen grossiraient la réalité. En termes de nombre d’adhérents, le Front National est en effet loin d’être le "premier parti de France". Avec 75 000 adhérents et sympathisants à l’échelle du territoire, le parti se retrouve loin derrière l’UMP (230 000 encartés officiels) et le Parti Socialiste (moins de 230 000 adhérents). Quant à l’identité du parti, il semblerait que tout ne soit pas clair. Car si Marine Le Pen est récemment montée au créneau pour dénoncer l’étiquette "d’extrême droite" qui colle à la peau du Front National, les Français le voient encore majoritairement comme tel (56%) selon un baromètre YouGov.
En somme, si l’on peut reconnaître une popularité en hausse au Front National, il lui reste encore plusieurs points à peaufiner avant de véritablement pouvoir prétendre être "le premier parti de France".