De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Affaibli par l’affaire Bygmalion et les résultats des élections européennes, Jean-François Copé pourrait se voir retirer la présidence de l’UMP. Largement distancé par le Front National (25%), L’UMP (20,8%) a essuyé une défaite lourde de sens qui a poussé plusieurs ténors du parti à demander une réforme du parti, un changement de direction.
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Alain Juppé à la manœuvre
En tête de file, Alain Juppé a lancé l’idée sur France 2 dans la foulée des résultats. Le maire de Bordeaux a ainsi rapidement proposé une alliance avec le centre évoquant une erreur de stratégie : "C'est une défaite sévère pour la droite. La première conséquence à en tirer, c'est de nous réunir", a ainsi proposé Alain Juppé. Luttant contre la droitisation du parti mise en avant par Jean-François Copé, l’ancien chef de la diplomatie de Nicolas Sarkozy demande la création "d'un accord entre droite et centre". Selon lui, "l'UMP doit changer".
Jean-François Copé poussé vers la sortie ?
Alors que cette proposition intervient à contrepied de la position de Jean-François Copé, l’ancien Premier ministre a rapidement mis sur le tapis la question de la direction du parti. En faisant référence directement à l’affaire Bygmalion impliquant directement Jean-François Copé, Alain Juppé a avancé l’hypothèse d’un changement de direction au sein du parti. "L'UMP doit changer, d'abord, elle doit avoir une gouvernance plus collective encore, et puis il faut faire toute la clarté sur ce qui s'est passé. On ne peut pas attendre que les procédures judiciaires se développent", a ainsi martelé le maire de Bordeaux. De plus, la plainte déposé par le député UMP Pierre Lelouche pour usurpation d'idendité dans le cadre de l'affaire accentue le discrédit autour du président du parti.
Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Laurent Wauquiez ont rapidement emboîté le pas d’Alain Juppé, pas satisfait de l’analyse de la défaite expliqué par Jean-François Copé. Ce dernier a tout simplement attribué le score du Front National à l’ "exaspération très forte" à l’encontre de "la politique conduite par le président Hollande". Une explication qui n’a pas satisfait ses collègues de la rue Vaugirard.
Alors que Jean-François Copé doit s’expliquer d’ici une semaine sur l’affaire Bygmalion, son avenir à la tête de l’UMP semble de plus en plus compromis. Une réunion collégiale du parti prévue mardi devrait permettre d'en savoir plus sur l'avenir du maire de Meaux.
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