“Dix enveloppes en trop” : le vote pour désigner les postes clés à l’Assemblée nationale est annulé

Une situation inattendue. Ce jeudi 18 juillet,Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines Ensemble pour la République (ex-Renaissance) et présidente, a finalement été réélue à l'Assemblée nationale, avec 220 voix, devant André Chassaigne et Sébastien Chenu.

Un choix vivement critiqué et dénoncé par les oppositions, le NFP comme le RN, qui qualifie cette alliance de “magouilles” ou de “combines”. En effet, Yaël Braun-Pivet a été avantagée par le report des voix de la candidate Horizons, Naïma Moutchou et Philippe Juvin, candidat de La Droite républicaine, qui se sont désistés au premier tour de l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale.  

Selon les sources de l’AFP, la député a bénéficié d’un accord entre la macronie et la droite, qui a négocié plusieurs postes clés à l’Assemblée nationale : une vice-présidence, la tête de la commission des finances et un des trois postes de questeur. 

Un vote truqué ? 

Alors qu’une nouvelle journée s’ouvre à l’Assemblée nationale ce vendredi 19 juillet, pour ce 2e jour de la nouvelle législature avec les élections de plusieurs postes-clés : vice-présidents, questeurs et secrétaire à l’hémicycle. Un nouveau rebondissement vient d’avoir lieu. 

Le vote du 1er tour est annulé pour "bourrage d'urne". En effet, il y aurait “dix enveloppes en trop”, a annoncé Yaël Braun-Pivet. Les députés doivent donc procéder à un nouveau vote. “Les écarts de voix étaient si faibles entre les candidats que les scrutateurs du vote ont dû recompter les enveloppes. C'est alors qu'ils ont réalisé que 10 enveloppes en plus avaient été glissées dans les urnes”, précise BFMTV.

Mais comment de telles irrégularités ont pu arriver ? La suite au prochain épisode.