Emmanuel Macron © Witt Jacques/Pool/ABACAabacapress
La majorité présidentielle et Les Républicains se sont opposés à l'inscription de la procédure de destitution visant Emmanuel Macron ce mardi 8 octobre.

La proposition de résolution sur la destitution du président de la République ne sera pas examinée dans l'hémicycle. Engagé par la France Insoumise à l’Assemblée nationale, le texte a été largement rejeté lors la conférence des présidents de l’Assemblée, ce qui met fin à la procédure. "Emmanuel Macron n'aura pas à subir un débat dans l'hémicycle sur (son) comportement dangereux et erratique" après les législatives, a dénoncé Mathilde Panot. 

D’après la cheffe de file des insoumis à l'Assemblée, seuls les groupes du Nouveau Front populaire se sont prononcés pour tandis que le Rassemblement national, lui, s’est abstenu. “Tous les groupes du Nouveau Front Populaire se sont prononcés pour son inscription. Et tous les autres groupes à l’exception de madame Le Pen se sont prononcés contre”, a-t-elle déclaré avant de poursuivre “C'est Marine Le Pen qui a sauvé Emmanuel Macron de la procédure de destitution".

L’inscription à l’ordre du jour marquait la 3e étape de la procédure de destitution

Si la proposition de loi avait été jugée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale le 17 septembre dernier, elle avait toutefois été rejetée massivement par 54 des 69 députés ayant pris part au vote lors de la commission des lois début octobre. 

Cette procédure n’avait effectivement que peu de chances d’aboutir puisqu'une destitution du président requiert une majorité des deux tiers à l'Assemblée et au Sénat et que les socialistes avaient prévenu qu’ils valideraient la procédure pour s’y opposer ensuite.