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- 1 - Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : François de Rugy
- 2 - Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Bruno Le Maire
- 3 - Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Manuel Valls
- 4 - Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Jean-Michel Baylet
Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : François de Rugy
Ministre de la Transition écologique et solidaire depuis le 4 septembre 2018, François de Rugy n’a pourtant pas toujours été porté aux nues par son électorat. En effet, en vue de l’élection présidentielle de 2017, il se présente à la primaire citoyenne organisée par une partie de la gauche.
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Malheureusement pour lui, il ne récolte que 3,9% des voix et finit 5ème, juste devant Sylvia Pinel (2,02%) et Jean-Luc Bennahmias (1,03%).
En dépit de l’engagement pris par tous les candidats de se ranger derrière le vainqueur de la primaire, il décide finalement de soutenir Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. Un choix qui a alimenté de nombreuses critiques à l’époque. Certaines sont encore portées par ses anciens collègues d’Europe-Ecologie-les-Verts (EELV). Ils décrivent un homme "très ambitieux", que certains n’hésitent d’ailleurs pas à qualifier d’"opportuniste", rapporte France Info. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il aurait renié ses convictions : la ligne de François de Rugy, est décrite comme "libérale" et "se recycle bien dans le macronisme".
Après avoir rallié le président de la République, il devient président de l’Assemblée nationale en juin 2017. C’est à la suite de la démission de Nicolas Hulot, survenue le 28 août 2018, qu’il est nommé ministre d’Etat, de la Transition écologique et solidaire.
Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Bruno Le Maire
Il a été, tout un temps, le troisième homme annoncé de la primaire de la droite en vue des élections à la présidence de la République de 2017. Bruno Le Maire, aujourd’hui ministre de l’Economie et des Finances, aurait même pu passer devant Nicolas Sarkozy, expliquait à l’époque le Huffington Post.
En pratique, les choses se sont déroulées très différemment. L’ancien ministre de l’Agriculture s’est effondré au premier tour de l’élection interne et n’a finalement récolté que 2,38% des voix, loin derrière François Fillon (44,08% des voix au premier tour, 66,49% au deuxième), Alain Juppé (28,56% au premier tour, 33,51% au deuxième) ou Nicolas Sarkozy (20,67%). Il a même été battu par Nathalie Kosciusko-Morizet qui a réuni 2,56% du total des électeurs.
Après avoir estimé d’Emmanuel Macron qu’il était "l’homme sans projet parce que c’est l’homme sans conviction", il rejoint tout de même le gouvernement d’Edouard Philippe, au poste de ministre de l’Economie. Son portefeuille est élargi un mois plus tard pour comprendre également la finance.
Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Manuel Valls
Il est peut-être le Premier ministre le plus impopulaire de l’histoire de la Vème République. Mais avant de devenir le bras droit de François Hollande, Manuel Valls a aussi été son rival. Les deux hommes ont en effet été candidats à la primaire citoyenne de la gauche, organisée en amont des élections présidentielles de 2012.
Et comme l’indiquait Le Figaro à l’époque, Manuel Valls est probablement le candidat qui a marqué le plus de points à droite, pendant la primaire. Malheureusement pour lui, cela signifie aussi qu’il n’a pas su convaincre son électorat. Il ne recueille que 5,63% des voix et finit avant dernier, loin derrière François Hollande (39,17%), Martine Aubry (30,42%) ou Arnaud Montebourg (17,19%).
Il n’empêche, il est choisi pour devenir ministre de l’Intérieur dans les deux gouvernements de Marc Ayrault. En 2014, il devient Premier ministre à la place de ce dernier bien qu’il ait été, comme le précise le Huffington Post, "écrasé à la primaire de 2011".
Ils ont été écrasés lors de la primaire mais sont devenus ministres : Jean-Michel Baylet
L’ancien président du Parti radical de gauche, également PDG du groupe La Dépêche, fait partie des candidats malheureux de la primaire citoyenne socialiste organisée en 2011, en vue de l’élection présidentielle de 2012.
Avec 17 055 bulletins, l’ancien sénateur du Tarn-et-Garonne ne récolte que 0,64% des voix au premier tour. Il finit dernier, derrière Manuel Valls qui recueille pour sa part 5,63% des voix exprimées.
Malgré ce score catastrophique, Jean-Michel Baylet poursuit sa carrière politique. Le 11 février 2016, il rejoint le gouvernement Valls II, remplaçant Sylvia Pinel au ministère de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. A la suite du départ de Manuel Valls, il continue sa mission sous la direction de Bernard Cazeneuve, devenu Premier ministre. Il quitte ses fonctions le 10 mai 2017, après un an, 2 mois et 29 jours d’exercice.