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D'où lui vient ce surnom atypique ? Des journalistes dévoilent un secret qui a permis à Emmanuel Macron de conquérir l'Elysée.

Macron le séducteur : une personnalité de conquérant

Encore un surnom qui ne manquera pas de faire jaser la classe politique. Dans un nouveau livre Le Tueur et le Poète (éd. Albin Michel), Nicolas Domenach et Maurice Szafran révèlent une des méthodes qu’a employé Emmanuel Macron lors de sa folle ascension vers l’Elysée. Invité d’Yves Calvi ce matin, sur RTL, le chroniqueur de Challenges  explique la personnalité du complexe du président de la République, qu’il compare à un "boa séducteur"

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"Il vous plante ses yeux dans les yeux et ne vous lâche plus. Ce n’est pas une séduction sexuée, c’est une séduction sur le fond. Il faut qu’il vous prenne et qu’il réussisse à vous convaincre", raconte Nicolas Domenach. Seulement, si le côté séducteur très prononcé d’Emmanuel Macron peut surprendre, il le dessert tout autant, juge l'auteur.

"Ça arrive à tous les présidents. Les alpinistes disent qu’au-dessus de 8 000 mètres, c’est la zone de de la mort. L’Elysée c’est beaucoup plus haut. Il y a une frénésie, une ivresse qui s’empare de leur tête. Il a gagné contre tout le monde. Donc il n’écoute plus personne, puisqu’il a eu raison de tous", précise le journaliste.

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Macron le séducteur : le président a eu raison de François Hollande

Et parmi "tous", un homme, François Hollande. Le septième président de la Ve République qui a fait d’Emmanuel Macron son protégé a également été sa victime. Il en aurait d'ailleurs fait une dépression nerveuse, d'après les auteurs.

"C’est ce que nous ont raconté certains de ses proches qui préparaient la campagne. C’est comme s’il était éteint de l’intérieur", poursuit Nicolas Domenach, avant d’être appuyé par Maurice Szafran.

"Emmanuel Macron n'a pas été malhonnête avec François Hollande. Il a vu ce qu'il se passait en France. Ce qui est surprenant, c'est qu'il n'ait pas vu ce qui se passe maintenant en France, alors qu'il avait parfaitement pigé il y a un an que le pays était totalement dévasté sur le plan politique", poursuit-il.