De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Selon vos moyens une large panoplie de placements est disponible. Outre le prix de départ, la rentabilité (brute) du placement sur le long terme doit être prise en compte.
- Or : Le lingotin de 5g vaut environ 220 euros. Il se situe dans la moyenne de prix que les français consacrent à un cadeau de Noël : 270 euros en 2011, selon TNS.
Les lingotins contiennent 99,9% d’or pur. Numérotée, chaque pièce est accompagnée d'un bulletin d'essai garantissant sa conformité.
Coté rentabilité, le métal jaune ne distribue pas de dividendes. Il faudra donc miser uniquement sur la plus-value. A titre d’exemple, le prix de l’once d’or a progressé (en dollars) d’environ 8% depuis le début 2012.
- Livrets d’épargne : pour ouvrir un livret Jeune à un enfant, celui-ci doit résider en France et être âgé de 12 à 25 ans. S’il est possible de cumuler un livret jeune avec d'autres livrets d'épargne (par exemple le livret A), il est, par contre, interdit d’en détenir plusieurs.
Le montant maximal du pécule placé sur un livret Jeune est de 1 600 euros (hors intérêts capitalisés). Le rendement annuel de la formule est fixé librement par les banques, mais doit au moins être égal à 2,25% net. A titre d’exemple, la Caisse d’Epargne propose plus de 3% mais ce taux varie selon les régions.
Il est également possible d’ouvrir un Livret A à un mineur. Comme avec le Livret Jeune, le taux de rendement se monte à 2,25% (maximum cette fois) et les intérêts sont défiscalisés.
- Epargne logement : chaque membre d'une même famille peut avoir un PEL. Il est donc possible d’en ouvrir un pour ses enfants.
Le versement initial est de 225 euros au minimum et les versements annuels doivent atteindre au moins 540 euros. Le taux d'intérêt du PEL est fixé le jour son ouverture. A titre d’exemple, les plans ouverts depuis le 1er mars 2011 rapportent 2,5% par an. Dans certains cas, cette rentabilité peut être améliorée par le versement d’une prime d’état.
- Assurance-vie : les mineurs et les majeurs en tutelle ne peuvent pas souscrire, seuls, un contrat d'assurance-vie mais une souscription conjointe est possible. Dans ce cas, une ou plusieurs personnes souscrivent alors un contrat d’assurance vie ensemble. Il est ensuite possible d’y déposer des étrennes destinées à fructifier sur le long terme puisqu’il faut 8 ans pour bénéficier d’une fiscalité optimale.
Autre solution : ouvrir un contrat en désignant le destinataire du cadeau comme bénéficiaire.
La rentabilité moyenne des meilleurs contrats d’assurance vie du marché devrait se situer autour de 3% en 2012.
- Don manuel : Il vous permet de transmettre sans droits jusqu'à 100 000 euros par période de quinze ans mais votre enfant est censé le déclarer à la recette des impôts.
Autre possibilité : le don familial en espèces, uniquement possible si l’enfant à plus de 18 ans et le donateur moins de 80 ans. Les sommes transmises sous cette égide sont exonérées dans la limite de 31 865 euros mais doivent être déclarées au fisc. Ce système concerne les enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants majeurs, etc.
Enfin, le don d'usage, bien adapté aux fêtes de Noël, n’est pas déclarable à condition d’être en proportion avec le patrimoine du donateur et qu’il ne "l’appauvrisse pas", selon les critères du fisc.