Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
L’épargne semble tirer son épingle du jeu en cette période de crise inflationniste. Les détenteurs de Livret A - ou d’autres produits réglementés comparables tels que le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou le Livret d’Epargne Populaire (LEP) - ont en effet de quoi se frotter les mains : les taux de rendements de ces placements ont été revalorisés, comme l’avait déjà expliqué Planet. A compter de ce lundi 1er août 2022, le taux de rémunération du Livret s'élève à 2%, conformément à la proposition du gouverneur de la Banque de France. Celui du LEP, lui, monte à 4,6%. Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est cependant pas suffisant pour compenser l’inflation, que l’Insee mesure à 5,8% en France en juin, rappelle Le Progrès.
Si cela ne suffit visiblement pas à replacer l’épargne au premier plan, il y a peut-être de quoi rendre les détenteurs d’assurance-vie jaloux. A raison ? Peut-être pas, rappelle la banque en ligne Boursorama sur son site d’information. Si l’Etat n’est pas responsable - ou, du moins, pas directement - de la conjoncture économique, celle-ci pourrait tout de même engendrer une hausse des taux pour certains contrats d’assurance-vie. Et cette fois, c’est peut-être la Banque centrale européenne (BCE) qu’il faut potentiellement remercier…
Assurance-vie et Banque centrale européenne : que se passe-t-il ?
Pour la première fois depuis 2011, la BCE a procédé à une hausse des taux directeurs de 0,50%. Il s’agit, en l'occurrence, d’une tentative de reprise en main de l’inflation constatée sur l’ensemble de la zone euro. En juin 2022, cette dernière était estimée en hausse de 8,6% sur un an.
Une telle mesure, cela va sans dire, a des impacts multiples. Elle peut s’avérer brutale pour certains durement endettés, ce à quoi l’organisme dit avoir fait attention. Mais elle peut aussi faire la joie de certains épargnants français…
Assurance-vie : faut-il se réjouir ?
La hausse des taux de la BCE, poursuit Boursorama, aura en effet un impact sur l’assurance-vie des Françaises et des Français. Du moins, pour toutes celles et tous ceux ayant opté pour les fonds en euros. Ceux-ci sont en effet composés de 80% d’obligations d’Etats et d’entreprises, en moyenne, ce qui signifie qu’une remontée du rendement devrait finir par arriver.
Ceci étant dit, la hausse attendue sera progressive… et moins rapide que celle des taux d’intérêts obligataires.
Passer de l’assurance-vie au Livret réglementé, une bonne idée ?
D’aucuns pourraient donc être tentés de profiter de la hausse des taux de rendement de produits comme le Livret A ou le LEPpour faire transiter les fonds placés sur un contrat d’assurance-vie.
Ce n’est pas une excellente idée, à en croire Boursorama, qui rappelle que de tels arbitrages pourraient mettre en difficulté les assureurs… et les pousser à bloquer de telles opérations comme le prévoit la loi Sapin 2. A bon entendeur.
Il semblerait que le contexte inflationniste joue en faveur de l’assurance-vie. Le placement préféré des Français a signé son meilleur premier semestre depuis 2010, d’après les chiffres de France Assureurs. 76,4 milliards d’euros de cotisations ont été enregistrés au premier semestre 2022, soit 0,7 milliard de plus qu’au premier semestre de l’année dernière. Au total, 12,1 milliards d’euros ont été collectés sur cette période ; c’est 1,8 milliard de plus qu’au premier semestre 2021.
Assurance-vie : des chiffres records
Il semblerait que le contexte inflationniste joue en faveur de l’assurance-vie. Le placement préféré des Français a signé son meilleur premier semestre depuis 2010, d’après les chiffres de France Assureurs. 76,4 milliards d’euros de cotisations ont été enregistrés au premier semestre 2022, soit 0,7 milliard de plus qu’au premier semestre de l’année dernière. Au total, 12,1 milliards d’euros ont été collectés sur cette période ; c’est 1,8 milliard de plus qu’au premier semestre 2021.
Les épargnants se sont orientés vers les unités de compte, délaissant les fonds euros moins rémunérateurs. Les cotisations en unités de compte ont augmenté de 41 % sur le premier semestre. La hausse était de 39 % sur la même période en 2021. A l’inverse, les fonds en euros ont enregistré une collecte nette négative de 8,8 milliards.
Assurance-vie : les bons critères pour la choisir
Pour profiter pleinement des rendements de l'assurance-vie, encore faut-il bien la choisir. Prendre le temps de comparer les différents produits est nécessaire pour réussir son placement. Plusieurs critères sont ainsi à prendre impérativement en compte pour ne pas se tromper :
- Comparer les rendements. Sans surprise, il s'agit d'une étape cruciale. il est préférable d'opter pour les rendements des fonds euros.
- Se tourner vers la gestion pilotée. Si vous ne connaissez pas très bien les rouages de l’assurance-vie, c'est LA solution à privilégier. Elle permet de sécuriser l’argent placé en déléguant cette mission au gestionnaire du contrat.
- Choisir un format adapté à son profil. Une assurance-vie digitale pour suivre son palcement en temps réel ou un produit plus traditionnel pour s'appuyer sur l'expérience d'un conseiller ?
- Prendre garde aux frais cachés. Lire attentivement les contrats et faire la chasse aux frais cachés des assurances-vie est indispensable pour éviter les mauvaises surprises.
- Choisir la bonne durée. L'épargant doit se fixer des objectifs clairs pour faire les bons choix, notamment en termes de durée, même si l’assurance-vie, demeure généralement assez disponible. Si celui-ci souhaite pouvoir récupérer les fonds placés rapidement ou s’il valorise le rendement plutôt que le reste, il faudra en tenir compte.