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Pourquoi payer des droits d’entrée sur un contrat d’assurance-vie alors que les contrats vendus par internet ne les facturent pas ? Avec un contrat en ligne, les frais tombent à 0% alors qu’ils peuvent atteindre 4,5% chez un assureur classique dont les frais fixes sont importants. Pécuniairement, la différence est notable. La première année, l'argent placé sur un contrat ne vous rapportera pas un kopeck si les frais sont de 4%. Le rendement du fonds en euros ne compensera même pas le prélèvement. Avec des frais à 0%, en revanche, tout euro investi produira des intérêts dès le premier jour.
Une bonne vingtaine d’assureurs proposent leurs services sur la toile. On trouve 2 grandes catégories d’intervenants. Celle des courtiers qui vendent les produits d’assureurs, par exemple ceux de Suravenir pour Hedios Patrimoine. Et celle des banques en ligne qui comme Boursorama, Fortuneo ING Direct ou BforBank proposent leurs propres formules.
Quelle que soit la filière, les rendements des contrats internet sont parmi les plus performants du marché. Sur 3 ans (2010/2013), la performance de leurs fonds en euros dépasse 11%, comme pour Linxea Zen (11,28%) ou Puissance avenir (11,19%). Sur la même période, les contrats des bancassureurs trustent les plus hautes marches du podium avec, par exemple, 11,19% chez Fortuneo (Fortuneo-Vie) ou encore 10,86% chez Ing (Ing direct vie) et Monabanq (Monabanq.vie).
Pour les épargnants prudents, les e-contrats permettent de placer des fonds dans des solutions plus conventionnellesEn ce qui concerne, les unités de compte, les assureurs en ligne jouent la carte de l’opulence pour des raisons marketing. Leurs offres peuvent dépasser 500 fonds. Cela permet d’investir sur la totalité des marchés de la planète et même de miser sur les matières premières ou les métaux précieux. Les contrats de dernière génération donnent aussi la possibilité d’investir à travers des "trackers". Grâce à ces produits financiers, on peut parier sur l’évolution d’un indice (par exemple, le CAC 40).
Pour les épargnants prudents, les e-contrats permettent de placer des fonds dans des solutions plus conventionnelles, comme la pierre, via des SCPI ou des Sicav foncières. Les contrats peuvent être pilotés selon des profils patrimoniaux adaptés au risque que les assurés sont prêts à endosser. A compter d’un certain volume d’épargne (par exemple 50 000 euros), les assurés peuvent même opter pour une gestion 4 étoiles qui sera assurée par une banque de marché, par exemple Edmond de Rothschild chez Boursorama.
Si vous préférez gérer vos placements en direct en utilisant votre contrat comme une enveloppe fiscale, un conseil : vérifiez le niveau des frais d’arbitrage. Si les meilleurs e-produits du marché offrent une gratuité totale et illimitée, d’autres limitent cet avantage à une période (6 mois, un an…).
L’autre point sur lequel vous gagnerez à être attentif concerne les ponctions effectuées au titre de la gestion. Contrairement aux frais d’entrée, cette charge est pernicieuse, car récurrente. Elle vient amputer votre épargne tous les ans et son montant s’arrondit à mesure que votre pactole grossit. Les contrats les plus compétitifs limitent ces frais autour de 0,5% annuels, la moyenne du marché tournant autour de 0,6/0,7%. N’allez pas au-delà.