De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Son accident durant l'enfance lui a forgé un caractère de battante
Née le 25 octobre 1983 à Watermael-Boisfort en Belgique, Nawell Madani voit le jour au sein d'une famille algérienne. A l'âge de 2 ans, elle est victime d'un accident domestique. Alors qu'elle danse sur la table, elle tombe et se rattrape à la friteuse. Les conséquences sont désastreuses, elle se retrouve brûlée au troisième degré sur une bonne partie de la tête et perd 70% de sa chevelure. Pendant toute son enfance, et ce, jusqu'à l'âge de 15 ans, ses cheveux peinent à repousser. Les moqueries de ses camarades de classe ne se font pas attendre.
En mai 2016 sur le plateau de Salut les Terriens, elle revient sur cet épisode avec beaucoup de recul: "Je n'en parle pas sur scène, mais j'en parle dans mon film. Il fallait que je puisse l'assumer. Ce n'était pas si facile que ça. A l'école, on m'appelait tête de coucougnette". Cet accident lui apportera non seulement, un sens inné de l'autodérision, mais aussi une rage de vaincre et de prendre une revanche sur la vie : "La prochaine fois que tu auras de mes nouvelles, ça sera à la télé..." promet-elle alors à une copine de classe avec laquelle elle s'est fâchée. Pari gagné pour celle qui squatte dorénavant les têtes d'affiches.
Sa passion pour la danse contre l'avis de son père
Dès son plus jeune âge, Nawell Madani voue une passion sans limite pour la danse. A l'âge de 9 ans, elle n'a qu'une idée en tête, devenir danseuse, mais son père n'est pas du même avis. Dans une interview pour France Info, elle concède que son père l'a élevée comme un garçon et préférait qu'elle fasse des sports plus masculins : "Au début, il me l'interdisait. Donc je mentais pour aller danser. Quand il y avait un spectacle, je ne pouvais pas le dire non plus [...] J'ai longtemps vécu cette passion en cachette. Pour lui, c'était synonyme de la nuit, de la déprave, de la déchéance, de la drogue [...] Pour lui, c'était l'enfer".
Pendant longtemps, elle admet avoir recherché l'approbation et la fierté de son père : "Je suis partie à la conquête de la fierté de mon père". Pari gagné lorsqu'elle est sélectionnée pour faire le spectacle d'ouverture de "Bruxelles, capitale européenne" supervisé par le chorégraphe de Céline Dion : Mon père m'a vue sur scène et c'est à ce moment-là qu'il s'est dit : wouah ! C'était beau pour lui, c'était artistique. Pour lui, c'était : Mais quand est-ce qu'elle a trouvé le temps de faire tout ça ! Il ne m'en a même pas parlé, tellement il était choqué. Mais il passait les cassettes à ses potes. Il avait découpé la une du journal Le Soir à l'époque. Et c'est là où je me suis dit que je pouvais rendre fier mon père".
Un chemin semé d'embûches jusqu'à la reconnaissance
Bien décidée à devenir une danseuse et chorégraphe reconnue dans la profession, Nawell Madani décide de s'installer à Paris. A 21 ans, elle débarque avec enthousiasme et beaucoup de naïveté en France. Sés débuts s'avèrent bien difficiles pour celle qui a s'est fait voler son argent par sa colocataire ou qui a du dormir dans sa voiture. Sur le plateau de Vivement Dimanche prochain, elle a raconté certaines anecdotes : "Je gardais ma petite voiture. Je me disais : “Au cas où, j’aurai toujours un endroit où dormir [...] Je me suis même lavée dans la piscine du 19e". Côté vie professionnelle, Nawell Madani déchante lorsque des producteurs ou des casteurs lui demandent seulement de danser de manière suggestive et dénudée pour des clips. Une de ses anecdotes les plus drôles reste sans doute ce jour, où elle a revêtu le costume d'un des écureuils Tic et Tac pour le parc d'attractions Disneyland Paris.
Djebril, son seul et grand amour
C'est en 2007 au Portugal que Nawell Madani croise le regard de Djebril, footballeur de profession. Elle est venue assister à une séance photo pour une amie et c'est au cours d'un dîner organisé par cette dernière qu'elle rencontre Djebril. A 22 ans, il est grand, beau et footballeur mais une blessure l'empêche de retrouver le chemin des terrains de football. Entre eux, une relation amoureuse se noue rapidement et Nawell épaule son footballeur qui rêve désormais d'être mannequin. Elle investit toutes ses économies pour sa carrière et va jusqu'à le suivre à New York où il commence une carrière dans le mannequinat. Djebril l'encourage aussi lorsqu'elle décide de se lancer dans la comédie.
Cette belle histoire d'amour dure depuis plus d'une décennie. Discrète sur sa vie privée, l'humoriste a tout de même confié sur le plateau Action ou Vérité sur TF1 que c'est avec lui qu'elle avait perdu sa virginité. Aujourd'hui, elle rêve de fonder sa propre famille : "Je rêve d'être mère. Et même si je ne stresse pas, j'y pense énormément. J'ai une carrière à mener de front, mais le jour où cela arrivera, je serai la plus heureuse des femmes" confie-t-elle au magazine Paris Match.
Du Jamel Comedy Club à "C'est tout pour moi"
En 2011, sa vie prend un virage inespéré lorsqu'elle décide de se présenter au casting du Jamel Comedy Club et est choisie pour se produire sur scène. Mais tout ne se passe pas comme prévu pour la jeune femme. Au millieu d'une bande de garçons, Nawell devient la cible à abattre. Sans aucune langue de bois, elle confie au magazine Paris Match : "J'ai dû être forte tout de suite pour tenir tête à une bande de mecs. Il y a une telle compétition entre les jeunes humoristes que certains sont prêts à tout pour te passer devant. Leur but était de coucher avec moi ou de me dégager [...] Au moins, cela m'a servi de formation accélérée ". Elle tient six mois avant de claquer la porte et de se lancer seule dans un one woman show C'est moi la plus belge qui connaît rapidement un franc succès. Sa carrière est lancée. Cette année, elle est apparue dans le film Alibi de Philippe Lacheau et cerise sur le gâteau Nawell Madani sort son premier film, C'est tout pour moi. Hyperactive, elle planche déjà sur son deuxième one woman show et sur une pièce de théâtre.