Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Paul El Kharrat se livre à cœur ouvert. Après Ma 153ème Victoire et Crimes et mystères de Paris, le Grenoblois de 23 ans révélé dans Les 12 coups de midi a publié le 12 octobre dernier Bienvenue dans mon monde, son troisième ouvrage paru aux Éditions HarperCollins. L’occasion pour le quatrième plus grand champion de l’histoire du jeu de Jean-Luc Reichmann d’évoquer sa vie comme autiste Asperger au quotidien.
L’idée derrière cette nouvelle parution ? "Rétablir un semblant de vérité", assurait l’écrivain Paul El Kharrat auprès de Planet. Véritable coqueluche des fans de l’émission de TF1, l’ex-maître midi s’est épanché sur des tourments qui lui sont familiers depuis son enfance. "Je voulais aussi montrer le revers extrêmement éreintant, sombre et dépressif de ma personnalité en rédigeant ce livre. Derrière ce sourire de façade se cache un individu qui souffre énormément chaque jour".
"Combien de fois ai-je eu envie de disparaître ?"
À travers les pages de son livre, le sociétaire des Grosses têtesévoque ses idées noires. "Combien de fois ai-je eu envie de disparaître ? Parce que j’en avais marre", questionne-t-il avant de se justifier. "Marre de dépendre de l’action des autres pour obtenir une satisfaction presque toujours déçue. Parce que j’avais le sentiment d’être trop vieux, à vingt-trois ans seulement. D’être parvenu en bout de course".
Sans filtre sur ses pensées suicidaires, l'ancien candidat de Fort Boyard révèle néanmoins avoir fait "une grève de la faim de quelques jours". S’il n’est jamais passé à l’acte, l’écrivain a déjà pensé à la mort. "C’est une pensée rassurante, comme une promesse que, à un moment donné ou à un autre, ma douleur disparaîtra". Sa seule solution pour évacuer ses pensées assez sombres ? "J’écris encore plus que d’habitude. J’écris pour décharger ma tristesse, ma colère, mon angoisse".
Avec une certaine maturité, Paul El Kharrat nous livre davantage son état d’esprit. "Ça s’est accentué au contact des gens depuis ma médiatisation. Être sous les feux de la rampe, comme dirait Chaplin, c’est assez éreintant et compliqué", avant d’être reconnaissant sur son incroyable destin. "Tout cela m’a permis par la suite d’écrire des ouvrages, d’en faire la promotion puis d’être repéré par d’autres animateurs et faire des émissions comme Les Grosses têtes que je fais avec grand plaisir".