De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois semaines après le drame, il prend enfin la parole. Ce lundi 26 avril, Bernard Tapie a accordé une interview à Gilles Bouleau lors du journal de 20 Heures sur TF1. L’occasion pour l’homme d’affaires de 78 ans, affaibli par le cancer, de revenir sur le terrible cambriolage dont il a été victime avec sa femme Dominique, dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, à leur domicile en Seine-et-Marne.
La voix fatiguée, mais le ton vigoureux, Bernard Tapie a évoqué le traumatisme de cette agression, par un groupe de malfaiteurs, sur l’équilibre de son couple. "La seule façon de passer au-dessus de cet événement, c’est de ne pas en faire un souvenir. Et comme ma femme nous regarde, et qu'elle est traitée, parce qu'elle a beaucoup de mal à revivre cet événement toutes les nuits, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais bien qu'on n'en parle pas", explique-t-il d’emblée face au présentateur.
"Il y avait une haine dans leur façon de parler"
Si ce cambriolage a été d’une rare violence, comme en témoignent les photos des visages tuméfiés du couple Tapie dévoilées quelques jours après, l’ancien président du club de l’Olympique de Marseille, de retour face à la justice le 10 mai prochain, estime qu’il "n’avait rien fait pour mériter ça" avant de revenir sur cet événement. "Mais dans ce que j'ai vu, la seule chose que je veux me permettre de dire, c'est qu'il y avait une haine dans leur façon de parler, de dire, de faire".
Face à la virulence des propos des agresseurs à son égard, Bernard Tapie a poursuivi. "On sentait qu'on était quelqu'un à abattre". C’était sans compter sa détermination à se relever d’une telle épreuve, soutenu par son clan et ses proches. Avouant revenir "régulièrement" à son domicile contrairement à son épouse Dominique, le septuagénaire préfère tourner la page - alors que l'enquête suit son cours - et s’atteler à un autre combat plus féroce : celui face à la maladie.