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Charlotte Valandrey s'est éteinte mercredi 13 juillet 2022 à l'âge de 53 ans. Séropositive depuis ses 18 ans, l'actrice venait de subir, un mois plus tôt, une deuxième greffe du cœur. Elle avait été greffée une première fois, en 2003, après deux infarctus causés par son traitement contre le VIH.
A l'annonce de son décès, Yann Moix a rendu hommage à celle qu'il considérait être "plus qu'une amie". "Elle mérite tellement de se reposer. La mort, elle, ne la mérite pas. Tout est plat sans toi. Un grand vide qui mange mes journées", écrit-il dans les colonnes du Paris Match daté du 21 juillet. L'écrivain évoque ensuite une relation passionnelle : "Une semaine après (leur rencontre, ndlr), elle me demandait en mariage ; déjà effrayé par ce sacrement, (...) je refusais, paniqué. Elle s'en amusa et me persécuta, moi qui l'aimais depuis presque toujours , de son attention la plus vive. Elle réclamait de l'amour et désirait se consumer par lui."
Les proches de Charlotte Valandrey dénoncent une "affabulation sans vergogne"
Des mots qui ont provoqué la colère des proches de Charlotte Valandrey. La famille de l'actrice a pris la parole sur le compte Instagram de cette dernière. "Personne parmi les plus proches n'a connaissance de cette complicité (...) Ce que nous connaissons, c'est un bref rapprochement sans histoire d'amour quand ils étaient jeunes mais surtout pas grand-chose depuis", pouvait-on lire dans un message, depuis supprimé.
Et d'ajouter, à l'attention de Yann Moix : "Lorsqu'il travaillait le samedi soir à la télévision, le chroniqueur n'a jamais répondu aux appels de Charlotte qui avait besoin de lui." Les auteurs du message signé "ta famille", et destiné à dire "la vérité", poursuivent : "L'imposteur se permet de la faire parler avec des mots qui lui sont tellement étrangers. Charlotte n'a jamais été pour quiconque 'une mourante professionnelle'. Elle incarna précisément le contraire. L'affabulation sans vergogne est aussi sans limite."
Yann Moix ne s'excusera pas pour l'hommage à Charlotte Valandrey
Mardi 26 juillet, l'écrivain a réitéré. "Je ne retirerai pas un mot, une ligne, un point-virgule, une virgule de cet hommage", a-t-il déclaré à Paris Match. Yann Moix l'assure : leur complicité "était d'autant plus profonde, inestimable et précieuse qu'elle a toujours été clandestine".
"Je ne m’excuserai pas pour mon article, que cela plaise ou non aux parents dont la douleur est infiniment respectable", insiste-t-il. Avant de conclure : "Chacun pleure sa Charlotte. Eux pleurent une Charlotte qu’ils ont mise au monde, moi je pleure une Charlotte qui m’a appris à devenir un homme…"