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Louis Laforge soigné d’un cancer : comment va son état de santé ?
Un visage phare de l’info qui brise le silence sur Twitter. Ce 27 août, Louis Laforge a révélé avoir été touché par un cancer du rein en 2021. Sur le réseau social, le journaliste de Franceinfo a publié une photo, allongé et perfusé sur son lit d’hôpital, avant d’évoquer sa convalescence.
"C’était il y a un an, le 27 août 2021 à l’hôpital Pompidou : un rein, un canal de l’uretère, un morceau d’intestin grêle et de colon et surtout un cancer en moins. 12 mois plus tard, encore quelques douleurs, encore un peu de fatigue", a-t-il écrit avec soulagement, "mais tellement heureux de vivre !". Une épreuve douloureuse que Louis Laforge a réussi à surmonter, notamment grâce au personnel soignant.
Dans un second message publié sur Twitter, l’ex-présentateur du journal du soir sur France 3 a tenu à leur rendre hommage. "Un grand merci à tous les professionnels de santé qui font un travail formidable malgré des conditions très précaires", avant d’avoir "une pensée aussi à toutes celles et tous ceux qui se battent contre la maladie". Absent de l’antenne, Louis Laforge a tenu à remercier son employeur. "Et, merci à toute l’équipe de Franceinfo pour son soutien et sa confiance !".
Malgré la maladie, Louis Laforge a gardé son optimisme à l’image de sa photo qu’il gardait dans son smartphone depuis un temps. Auprès du Huffpost, le journaliste s’est confié sur la maladie. "Je m’en sors très bien, parce que c’est un cancer du rein qui a été détecté très tôt. J’ai senti une petite gêne au début de l’été dernier (2021, NDLR). Je suis tout de suite allé consulter avant de partir en vacances, je ne suis pas hypocondriaque mais je n’avais pas envie de passer ma pause estivale avec ça. Je pensais à des calculs rénaux".
Largement soutenu par les internautes sur les réseaux sociaux, Louis Laforge a choisi de prendre la parole pour sensibiliser le public. "Je n’avais jamais parlé de mon cancer publiquement parce que j’étais dans le dur, c’était compliqué et long, je n’avais pas la tête ni l’envie de parler de cela. Mais un an après, je me sens guéri, même si les médecins ne disent jamais que vous êtes guéri. Tout n’est pas parfait mais tout va très bien", assure-t-il à nos confrères en soulignant plus loin. "Je suis passé par des phases de vraie douleur, à pleurer alors que je n’avais jamais pleuré de douleur de ma vie… Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux", assure le présentateur revenu à l’antenne pour couvrir la présidentielle de 2022.
Ses confidences sur sa vie personnelle
Longtemps discret sur sa maladie, Louis Laforge est également peu bavard sur sa vie personnelle. Il est originaire de Saint-Galmier, un village médiéval près de Saint-Etienne, réputé pour l'eau de Badoit. "Après le collège, j’ai poursuivi mes études à Saint-Etienne jusqu’à 21 ans. Puis j’ai intégré l’école de journalisme de Bordeaux", racontait le journaliste dans Version Femina en 2007.
Une "vie à la campagne" dont il garde un excellent souvenir. "Je jouais aux indiens dans les bois avec mes copains de classe. Tous mes week-ends étaient occupés par le foot. Aujourd’hui, je joue encore souvent au ballon avec mes fils", assure-t-il face à nos confrères. Une passion pour le ballon rond qui n’a jamais quitté Louis Laforge après tant d'années : de ses études à ses débuts dans la presse régionale, sans oublier son passage chez TF1 dans les années 1990, avant de faire sa carrière sur France 3 où il a notamment présenté Des Racines et des ailes.
Un fervent supporter du club de Saint-Etienne
Le journaliste Louis Laforge est fier de ses origines, et il ne s’en cache pas. Stéphanois dans le sang, c'est un fervent supporter du club de football de Saint-Etienne. "J’assiste aussi à des matches au stade Geoffroy Guichard, dans le "chaudron". Je n’ai pas la perruque verte mais je suis un fervent supporter de l’ASSE. Je suis fier de mes racines !", s’exclamait-il auprès de Version Femina.
Sportif dans l’âme, le quinquagénaire exerce beaucoup d'activités quand il est en vacances dans la région. "J’ai mes petits rituels : un footing dans la campagne et les bois ou une promenade à vélo", confiait cet épicurien qui aime se détendre "d’un apéritif avec quelques amis, dans un bar de Saint-Galmier". "Et je vais trois ou quatre fois par an au restaurant Les Terres Rouges, établissement tenu par une amie".