Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Devenue une vedette dans les années 1970 et 1980, Karen Cheryl a mené une carrière réussie, parsemée de succès et chansons notables. Du style néo-yéyé au disco, elle a su suivre les courants et les modes pour imposer un personnage mutin, qui aura fait chavirer bien des têtes. Une succession d’échecs la contraint toutefois à se détourner de la scène musicalepour se lancer dans la comédie, ainsi que l’animation radio et télévisée. C’est alors l’heure d’une seconde carrière pour Karen Cheryl, qui réussit à recréer une nouvelle image d’elle-même. Avec ces différentes carrières au compteur, à combien s’élève sa fortune ?
Karen Cheryl : une affection familiale pour la musique
Karen Cheryl n’est pas venue à la musique par hasard. Elle débute ainsi son apprentissage en prenant des cours de batterie et obtient notamment le premier prix du Conservatoire de musique de Saint-Germain-en-Laye. Elle évoquera, à plusieurs reprises, sa fierté d’avoir reçu ce prix ex aequoavec un homme qui est, par la suite, devenu le batteur de Johnny Hallyday. Il faut dire que l’influence familiale de l’un de ses oncles, batteur de jazz reconnu, a été essentielle puisqu’il lui a fait enregistrer une maquette sur des airs de jazz.
Alors qu’elle se destine, à l’origine, à des études dans la recherche en laboratoire, après avoir obtenu un baccalauréat avec mention, c’est cette maquette qui va venir déterminer son destin à venir. Contactée par l’éditeur de musique Max Amphoux, elle passe, fin 1974, une audition chez Claude Carrère, qui s’avère importante tandis qu’il cherche à trouver une nouvelle Sheila. C’est finalement son secrétaire Humbert Petrucci, qui choisit de lui faire enregistrer ses premiers titres.
Karen Cheryl : un succès important
Karen Cheryl démarre alors une carrière de chanteuse de variété, orientée vers le néo-yéyé, mais ses premiers 45 tours n’obtiennent que des succès d’estime. Son producteur choisit alors de lui faire chanter des titres disco en anglais afin de surfer sur la vague initiée par la chanteuse Sheila.
Il faut toutefois attendre le Numéro un de Maritie et Gilbert Carpentier, qui souhaitent la mettre en vedette pour qu’elle revienne au français et ne connaisse une réelle reconnaissance. Alors que l’émission est un succès d’audience, Didier Barbelivien s’attèle à l’adaptation d’un titre enregistré en anglais, I hope it’s me, qui deviendra Si … et obtiendra un disque d’or.
Karen Cheryl : son rapport à l’argent
La carrière de Karen Cheryl se poursuit avec de nouveaux succès, mais sans un impact financier d’envergure. Elle va jusqu’à évoquer, dans un entretien avec le magazine Platine, une relation difficile, qui l’aura privée de “tout ce [qu’elle avait] pu acquérir par [son] travail”. Un choc, qui la force alors à “réescalader la colline”.
Sur la question financière, Karen Cheryl s’était ainsi confiée à Stars en direct pour préciser qu’il devait “être respecté” car “l’argent est le fruit d’un effort”. Elle évoquait alors son “côté petite fourmi”, l’occasion de revenir sur ses histoires de cœur avec “des hommes très riches et d’autres démunis”.