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Certes, Fabien Roussel se revendique tel un fan incontesté de Johnny Halliday, comme le souligne Le Figaro. Qu’à cela ne tienne ! Il a décidé début mars d’interpeller dans un courrier Gérald Darmanin, sur l’affaire qui divise les héritiers Hallyday. Son ambition ? Démêler le vrai du faux concernant les méandres de la fortune de Johnny et traquer la fraude où qu’elle se trouve. "Ainsi", écrit-il au ministre de l'Action et des Comptes publics, "nous ne comprendrions pas que le droit américain soit supérieur au droit français. Surtout s'il s'avérait que des choix de résidences et des montages juridiques autour de trusts ont été réalisés dans le seul but de sortir des écrans radars du fisc français".
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Selon lui, le taulier aurait, en effet, élaboré un système d’optimisation fiscale par l’intermédiaire d’une série de sociétés. Lesquelles sociétés, développe-t-il sur CNews, "s’emboitent les unes dans les autres et l'on ne sait plus où est l'argent et où sont les bénéfices".
Une société d’optimisation fiscale créée en deux minutes ?
De fait, Fabien Roussel tient à le souligner. Créer sa propre société d’optimisation fiscale en deux minutes se révèlerait d’une simplicité quasi-enfantine. Tel qu’il l’indiquait récemment dans les colonnes de Marianne, il s’y serait, en effet, attelé et serait parvenu à créer une entreprise au nom de Gérald Darmamin en quelques clics.
Direction l’Uruguay, le Luxembourg et les îles Vierges
Tandis qu’il présentait jeudi 8 mars dernier une proposition de loi à l’Assemblée en vue d’établir une liste des paradis fiscaux, l’élu communiste nordiste avait, à ce moment, évoqué la fortune de Johnny. Il avait alors expliqué avoir "cherché l'argent de Johnny, et [être] tombé en Uruguay". Sauf que cette série de sociétés est implantée dans des pays où la fiscalité s’avère particulièrement laxiste, poursuit le site du Figaro.
C’est le cas de la société Artiste et promotion, aujourd’hui dirigée par la célèbre grand-mère de Laeticia surnommée "Mamie Rock". Cette société renfermerait en son sein une partie des royalties de Johnny et disposerait de filiales implantées au Luxembourg ainsi qu’aux îles Vierges britanniques.
Un montage fiscal offshore parfaitement élaboré qui permet au patrimoine de Johnny de s’extirper des "radars de Bercy", conclut le député. Ingénieux.
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