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Un troublant témoignage entache l’image et la popularité de l’ancien présentateur phare du JT de 20h sur TF1. Comme l’a révélé ce jeudi 18 février Le Parisien, Patrick Poivre d'Arvor (PPDA) est visé par une enquête pour viols. Emprise psychologique, abus de pouvoir... Une écrivaine l’accuse en effet d’avoir abusé d’elle à différentes reprises pendant 5 ans (entre 2004 et 2009). Depuis cette révélation, les langues se délient... Sa fortune lui permettra-t-elle d'avoir une bonne défense ? Revenons en détail sur son patrimoine.
Présentateur vedette du JT de 20h de 1987 à 2008 pour TF1, Patrick Poivre d’Arvor, né Patrick Poivre, est l’un des journalistes les plus célèbres de France. Il fait aussi partie des mieux payés puisque presque 20 ans durant, il aurait touché plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois. 71 500 euros mensuels, pour être précis. À titre de comparaison, c’est nettement plus que Gilles Boulleau ou Jean-Pierre Pernaut, qui sont payés entre 20 000 et 50 000 euros d’après les informations de Télé Star. Néanmoins, c’est moins que Claire Chazal, qui percevait 120 000 euros chaque mois.
Toutefois, à cette somme s’ajoutent quelques 260 000 euros de prime annuelles, indique Programme-Tv. Au total, à l’année, les revenus de Patrick Poivre d’Arvor dépassaient le million d’euros, sans compter ses activités annexes. Entre 1982 et 2019, il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages.
Des millions d’euros d’indemnités de départ
"Ce qui ne peut être évité, il faut l’embrasser. Alors puisque je n’ai pu éviter ce qui m’arrive ce soir, je vous embrasse tous", déclarait Patrick Poivre d’Arvor devant plus de 9 millions de téléspectateurs le 10 juillet 2008. Le soir même, il rendait définitivement l’antenne.
Sa rupture avec TF1, le présentateur l’a âprement négociée. Il n’est pas parti sans d’importantes indemnités de départ, puisque le montant de celles-ci s’est établi à 3,5 millions d’euros, rappelle Ouest-France.
Pour autant, Patrick Poivre d’Arvor a été condamné à verser 400 000 euros à son ancien employeur en 2014. En cause ? La rupture d’une "obligation de non-critique" à laquelle il s’était engagé pendant les négociations qui ont précédé son licenciement. Il avait en effet publié plusieurs messages incendiaires échangés avec Laurence Ferrari dans son livre A demain ! En chemin vers ma liberté.
"Ils sont bêtes parce que, vous voyez, je ne serais plus là depuis maintenant trois ans. J’aurais débarrassé le plancher correctement. Ils n’auraient pas eu cette chute d’audience, ils n’auraient pas eu les problèmes qu’ils ont eu avec la presse, avec les téléspectateurs", a estimé le présentateur sur le plateau de BFMTV, en 2016.
Ces 400 000 euros qui lui auraient valu une garde à vue
En novembre 2015, le très célèbre présentateur aurait été placé en garde à vue et entendu toute la journée durant par le service du 36 quai des Orfèvres : la police judiciaire. Pour autant, comme l’explique le magazine people Closer l’audition n’a pas eu lieu au siège de la PJ mais rue du Château des Rentiers.
Patrick Poivre d’Arvor aurait été entendu en raison d’un prêt de 400 000 euros qui lui aurait été consenti par la société Aristophil, dont le fondateur – Gérard Lhéritier – était à l’époque mis en examen pour escroquerie en bande organisée et soupçonné d’avoir arnaqué plusieurs milliers d’investisseurs. Il n’a pas encore été jugé.
"J’avais écrit à la juge à la suite d’un article fallacieux de L’Express. J’ai pu m’expliquer hier matin devant les enquêteurs notamment sur le prêt qui m’avait été consenti à titre personnel par Gérard Lhéritier", s’est justifié le présentateur dans les colonnes du Point, le lendemain de sa garde à vue. Il expliquait aussi avoir contracté le prêt en raison du jugement rendu en sa défaveur dans le cadre de son procès contre TF1. "J’ai à ce jour remboursé les trois quarts de la somme prêtée", a-t-il assuré.
Plusieurs maisons dont une résidence en Bretagne
Breton de cœur depuis son enfance, Patrick Poivre d’Arvor l’est également de sang. C’est donc sans surprise qu’il a acquis une résidence secondaire, en plus de sa demeure principale, il y a près de 60 ans comme l’indique L’Express.
Cette maison, installée entre Trégastel et Perros-Guirec a été baptisée Crech Maneger Noz. La demeure est "modeste", d’après l’hebdomadaire. Elle abrite une impressionnante cabane de bois construite dans les arbres, un vieux rêve de "l’enfant du pays". Le décor est "rustique" mais abrite nombre de vieux trésors comme des cartes anciennes ou des atlas datés du XVIIè et du XVIIIè siècle par exemple.