Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une femme combattive pour ses enfants. À 59 ans, l'actrice et scénariste Agnès Jaoui est une référence dans le milieu du cinéma. Il faut dire qu'elle est la femme qui a reçu le plus de César avec sept trophées dont celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film On connaît la chanson ou encore le César du meilleur film pour Le Goût des autres.
Du côté de sa vie privée, Agnès Jaoui a été la compagne du comédien Jean-Pierre Bacri avec qui elle a continué d'écrire et de jouer au cinéma malgré leur séparation en 2012. Avant leur séparation, la comédienne avait confié à Paris Match son envie de maternité, expliquant dans la foulée qu'elle avait adopté deux enfants. "J’ai 43 ans et je trouve insupportable de voir que, dans les biographies de femmes, on précise toujours “avec” ou “sans” enfants", avait-elle raconté en 2008 et de poursuivre : "Je n’ai pas toujours ressenti ce besoin viscéral, mais j’en ai envie depuis longtemps et je viens d’en adopter deux au Brésil, qui ont 5 et 7 ans".
Agnès Jaoui : ses confidences sur ses deux enfants atteints d'un handicap
La star, qui publie ce 11 septembre son ouvrage La taille de nos seins aux éditions Grasset, avait accepté de se confier sur son combat quotidien face à la maladie de ses enfants dans Le Journal du Dimanche en 2020. Loran et Lorannie, ses deux enfants issus de la même fratrie, sont atteints de trouble "dys", un handicap lié au langage et à l'apprentissage caractérisé par des dysfonctionnements dans le développement de l'enfant.
"J'étais incroyablement ignorante sur les troubles 'dys' jusqu'à ce que je les rencontre avec mes enfants. 'Ils ne font pas d'efforts', me disais-je, y voyant une excuse de mauvais élève", avait-elle raconté et d'ajouter : "Je ravalais des pensées horribles : 'Tu fais exprès ! Tu es bête ou quoi ?' Puis j'ai compris que de nombreux enfants souffrent des mêmes troubles : pour eux, B-A ne fera jamais BA. Leur demander d'écrire sans faute, c'est exiger d'un unijambiste qu'il courre le 100-mètres !". Pour Agnès Jaoui, cela reste le "parcours du combattant" notamment à cause de la médecine française qui ne semble peu informée par ce trouble.