De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le chef de file du Nouveau Parti Anti-capitaliste était sur BFMTV ce lundi pour faire de vives critiques sur les pratiques de la police encadrant les échauffourées qui ont émaillé le weekend dernier suite à la mort de Rémi Fraisse. Olivier Besancenot a dénoncé le fait que des policiers se soient "infiltrés" parmi les manifestants. Selon lui, cela augmenterait la confustion et les tentions entre les manifestants et les forces de l'ordre.
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"Ces gens-là sont des casseurs, ils ont des looks de casseurs… sauf que ce ne sont pas des manifestants, ce ne sont pas des militants d’extrême gauche, ce sont des policiers", s’est offusqué Olivier Besancenot. Celui-ci s’est présenté sur le plateau avec trois clichés pris durant les manifestations en mémoire de Rémi Fraisse à Rennes. Selon le leader anti-capitaliste, ces derniers montrent des hommes encagoulés faisant partie des forces de l'ordres.
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Infiltrés pour éloigner les sujets qui fâchent ?
Soulignant que "casser des vitrines" ne faisait pas partie des méthodes du NPA, Olivier Besancenot a déploré que la mort du jeune militant soit d’abord "le résultat de deux mois de tensions dans lesquelles le gouvernement et l’exécutif ont leur part de responsabilité".
L’ancien candidat NPA à la présidentielle soutient en effet que ces policiers étaient présents pour d’autres raisons que le maintien de l’ordre. "D’un certain point de vue, ça arrange le gouvernement qu’il y ait des images de violences urbaines, de les entretenir, en les organisant directement ou indirectement parce que pendant ce temps on ne parle pas du vrai problème : la mort de Rémi Fraisse", a-t-il expliqué.
Une methode d'interpellation connue
Contacté par la chaine d’information, le secrétaire général adjoint unité SGP-FO, Nicolas Compte, a reconnu sans équivoque la présence de policiers en civil lors des manifestations mais a rejeté toutes les accusations portées par Olivier Besancenot. Ces policiers "ont des looks destinés à passer inaperçus" pour pouvoir effectuer plus facilement des interpellations, a-t-il précisé.
Le leader d’extrême gauche a par ailleurs demandé à ce qu’une commission d’enquête sur les casseurs soit mise en place et que le débat publique soit lancé sur l’utilisation de "ces armes soi-disant non létales qui peuvent provoquer la mort".
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