De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A ce jour, Michel Fourniret, aussi surnommé "l'Ogre des Ardennes", a reconnu une dizaine de meurtres. Dans les faits, il est soupçonné dans plusieurs autres affaires de viols, meurtres, disparitions... Ce tueur en série de 78 ans a derrière lui une vie alimentée par le crime et la terreur. Le 28 mai 2008, le pédophile multirécidiviste a été condamnée à la prison à perpétuité incompressible, soit la plus lourde peine en France. Depuis 2018, il est suspecté d'être à l'origine de l'enlèvement et du meurtre d'Estelle Mouzin, fillette de neuf ans disparue le 9 janvier 2003. L'enfant revenait de son école à Guermantes quand elle s'est volatilisée.
Habitué du crime, celui que l'on appelle également le Monstre des Ardennes s'était constitué un alibi en béton, appuyé par sa femme, Monique Olivier. Un alibi finalement annulé par les récentes confidences de cette dernière, accusée de complicité. D'après Le Monde, son ex épouse est revenue sur ses anciennes déclarations et a affirmé que Michel Fourniret avait bien enlevé, violé puis assassiné l'enfant de neuf ans. Si le suspect n'est pas encore comparu pour le meurtre d'Estelle Mouzin, il est, incontestablement, relié à l'enfant par des preuves formelles.
Michel Fourniret : le matelas avait révélé des traces d'ADN d'Estelle
En effet, dans la foulée de ces révélations, l'avocat de Monique Olivier vient lui aussi dévoiler un élément important de l'enquête. Maître Richard Delgenes indiquait alors que des traces d'ADN partielles d'Estelle Mouzin avaient été retrouvées sur un matelas appartenant au criminel, retrouvé dans la maison de sa défunte soeur à Ville-sur-Lumes. Toutefois, les expertises n'ont pas pu confirmé à 100% qu'il s'agissait d'Estelle, étant donné que les traces d'ADN étaient mélangées à celles d'une autre victime. Ce n'était malheureusement pas le seul secret que cachait ce matelas, qui a récemment été l'objet de terribles découvertes...
Michel Fourniret : le matelas contient l'ADN de dizaines d'autres victimes
D'après les informations du Parisien, ce matelas saisi en 2003 a récemment été réexaminé à l'aide de nouvelles technologies génétiques plus performantes. Il a donc été confié à deux laboratoires scientifiques très réputés, dont un qui est basé à Bordeaux. Les scientifiques ont été confrontés à une découverte glaçante : l'ADN d'une dizaine d'inconnus retrouvée sur ce même matelas. Il semblerait que ce soit dans la propriété de sa soeur, décédée quelques temps avant la disparition d'Estelle, que Fourniret avait l'habitude de séquestrer ses victimes. Ces nouvelles preuves pourraient-elles permettre de mettre un point final à d'autres affaires non résolues ?
Michel Fourniret : à qui pourrait appartenir ces traces d'ADN ?
Toujours d'après le quotidien régional, des comparaisons ADN sont prévues pour retrouver les potentielles victimes de Michel Fourniret. On estime que parmi celles-ci, deux sont liées à des disparitions très médiatisées : celle de Marion Wagon, 10 ans à l'époque des faits, et Cécile Vallin, disparue quand elle avait 17 ans. "Nous voulons que soient comparés les ADN de victimes ou de disparues que nous représentons et ceux découverts sur le matelas, et tous les autres scellés, saisis chez Michel Fourniret", a expliqué Maître Corinne Herrmann, l'une des avocates de la famille Mouzin.