Cambriolages : habitez-vous une zone à risque ?

Les fêtes de fin d'année arrivent à grands pas, et avec elles la multiplication des déplacements des Français, pressés de rejoindre leurs proches pour les festivités. Autant de maisons qui vont demeurer vides pendant un ou plusieurs jours, et une manne unique pour les cambrioleurs. En 2022, ce sont ainsi plus de 211 000 cambriolages ou tentatives qui ont ainsi été reportés par les services de la gendarmerie ou de la police nationale au ministère de l'Intérieur, soit  une moyenne de 6 faits pour 1 000 logements. L'Insee et le service statistique ministériel de la Sécurité intérieure (SSMSI) ont publié en mai un rapport sur les zones les plus touchés par les cambriolages et tentatives de cambriolages sur l'ensemble du territoire français, et les résultats sont édifiants. 

La densité de population, critère déterminant

"Les cambriolages sont plus fréquents dans les départements comprenant les plus grandes agglomérations", notent les autorités statistiques. Ainsi Paris, la Seine-Saint-Denis, la Loire-Atlantique, la Gironde, le Rhône, les Bouches-du-Rhône ou encore la Haute-Garonne, sont particulièrement touchés par le phénomène. Ces résultats sont corrélés "à plusieurs caractéristiques territoriales, par exemple le degré de densité, les revenus des habitants, la part des maisons individuelles, ou encore celle des résidences secondaires", précise l'Insee. A l'opposé, les départements les moins peuplés tels que la Lozère, le Cantal, les Hautes-Alpes ou la Corrèze affichent des taux de cambiolages et tentatives sous les 2,6 pour 1 000 logements. 

Pour les 59 agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants, le SSMSI a dévoilé plus récemment les données des cambiolages par zones de 200 mètres de côté, soit un degré de précisions par quartiers, qui permet de se faire une idée très nette des zones à risque élevé. Retrouvez le détail dans le diaporama ci-dessous.