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Zoubir, un policier devenu candidat de téléréalité sur W9
Une jeune recrue sous le feu des critiques. Zoubir est un candidat au profil assez atypique. Si son nom ne vous dit absolument rien, ce policier de 25 ans, originaire de Sartrouville, est plus connu du jeune public qui regarde ses aventures dans Les Princes et Princesses de l’amour, actuellement diffusée sur W9.
Avec son sourire impeccable, ses muscles saillants et son regard charmeur, Zoubir a fait succomber les candidates du programme et en particulier Sara, une belle italienne dont il est le prétendant. Prêt à mettre toutes les chances de son côté, le Francilien compte bien s’attirer les faveurs de la princesse avec sa gouaille, sa perspicacité et ses "deux-trois blagues".
Si Zoubir attire déjà l’attention des caméras dans le programme de téléréalité, le candidat et policier est également très suivi sur les réseaux sociaux. Avec à ce jour 76 400 abonnés sur Instagram et près de 143 000 fans sur TikTok, le gardien de la paix a beaucoup fait parler de lui avec ses vidéos humoristiques, insolites et parfois suggestives.
C’est sur cette même plateforme digitale que Zoubir a endossé l’uniforme pour se mettre en scène dans des vidéos, où il expliquait notamment à ses fans "les avantages d’être flic". Comme pouvoir sortir sans attestation ou récupérer les numéros des filles lors des contrôles en pleine crise sanitaire. Des apparitions à la télévision et sur les réseaux sociaux qui n’ont pas plu à tout le monde.
Son témoignage suscite la controverse dans TPMP
Depuis plusieurs jours, Zoubir est sous le feu des critiques. En effet, le jeune fonctionnaire de police dans le 16ème arrondissent de Paris n’aurait pas prévenu sa hiérarchie de sa participation à l’émission de téléréalité. Face à la polémique, le candidat s’est justifié ce 19 janvier dans Touche pas à mon poste sur C8.
"Début 2020, j’ai pris un congé sans solde, une dispo. C’est-à-dire qu’à partir de ce moment-là, je ne dépends plus de la police, je fais un peu ce que je veux, et je ne suis plus rémunéré", s’est-il défendu face à Cyril Hanouna et ses chroniqueurs. "Quand j’ai pris cette dispo, c’était pour me lancer dans mes projets de mannequinat, etc." Une ambition qui a malheureusement échoué en raison de la pandémie mondiale.
Alors qu’il doit subvenir à ses besoins, Zoubir raconte qu’il a enchaîné les petits boulots notamment au marché de Rungis, afin de gagner un salaire décent. Tout cela avant de revenir dans la police. "Entre-temps avant j’ai passé des castings de télé. Je les avais oubliés", avoue-t-il en plateau. "Je suis rentré dans la police, j’ai repris et à ce moment-là, j’ai eu des retours. Je suis resté une semaine, et puis, je me suis mis en arrêt maladie". Selon ses propos, le jeune homme ne supportait pas l’ambiance de travail, pointant du doigt "les délires de contrôle au faciès, de racisme et de comportements" qui le dérangeaient au sein de la police.
Le fonctionnaire dans le collimateur de sa hiérarchie
Des accusations du policier-candidat de téléréalité qui ont scandalisé sa hiérarchie. Dans une vidéo publiée ce 20 janvier sur Twitter, la préfecture de police n’a pas tardé à réagir après la prise de parole de Zoubir dans Touche pas à mon poste. Faisant notamment preuve de sanctions à son égard sur son attitude et ses vidéos publiés sur son compte TikTok.
"Ce policier a fait l’objet d’une enquête judiciaire pour avoir fourni des tenues de policiers pour le tournage d’un clip. Après cela, il s’était engagé à l’époque à changer puisqu’il était resté dans la police", a déclaré Laetitia Vallar, cheffe du service communication de la préfecture de police. "Pourtant, d’autres enquêtes administratives sont en cours et concernent notamment sa participation à des émissions de téléréalité alors qu’il était en congé maladie et sans avertir son employeur. Non seulement, ce policier reconnaît publiquement détourner la notion de congé maladie et justifie ce comportement inacceptable par des propos qui dénigrent l’institution à laquelle il appartient".
En réponse à ce communiqué vidéo, Zoubir a réagi en ligne sur son compte Snapchat, ne comprenant pas pourquoi il est jugé "sur la place publique". Le candidat en a également profité pour confirmer ses propos, révélant que ses "soucis avec la police" ne datent pas d'hier. "Mes proches le savent, ça fait un moment que je tiens le même discours, que ça fait un moment que certaines choses me déplaisaient dans certains comportements", a-t-il déclaré. Une affaire qui est loin d’être terminée entre le fonctionnaire et son employeur.