Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Nicole Ferroni : de son enfance à Casablanca aux Scouts de France
Nicole Ferroni vient au monde le 19 mars 1982 à Casablanca au Maroc. C’est à l’âge de sept ans que sa mère, professeure d’allemand et son père, professeur de chimie puis colonel retournent en France à Aubagne, près de Marseille. “Je suis née au Maroc à Casablanca où j'ai grandi jusqu'à l'âge de 7 ans. J'ai failli mourir plusieurs fois noyée pourtant j'aime la mer ! Ici, vers Marseille, hors confinement, je me baigne dès que possible !”, a-t-elle confié à Télé-Loisirs ce 7 avril.
Pendant son enfance, Nicole Ferroni intègre les Scouts de France ainsi que l’école biblique au sein de l’Église réformée d’Aubagne. Une élève qui faisait déjà rire ses petits camarades : “Elle était un vrai moulin à paroles, très sympa, sans mauvais esprit”, avait expliqué le pasteur Pascal Geoffroy.
Une élève presque exemplaire qui a toutefois choisi de ne pas faire sa confirmation : “Je voulais respecter la foi de ceux qui l’avaient vraiment. Aujourd’hui, je ne crois pas en Dieu mais je le respecte. Et je crois quand même… en quelque chose ? (...) Je trouve qu’il y a une succession d’histoires humaines dans la Bible qui sont assez universelles, et qu’on peut mettre en miroir avec des situations actuelles. Dans mes chroniques, je cherche à expliquer les choses et de temps en temps, c’est une image de la Bible qui me vient à l’esprit. Par exemple, l’histoire des “Paradise Papers” est moins connue que celle d’Adam et Ève, donc utiliser les seconds pour parler des premiers peut être un bon chemin”, rapporte l’hebdomadaire Réforme.net .
Nicole Ferroni : une professeure de SVT devenue humoriste
Tout comme ses deux parents professeurs, Nicole Ferroni marche dans les pas de ces derniers en devenant à l’âge de 24 ans une professeure de sciences de la vie et de la terre (SVT). “En terminale. Je voulais simplement étudier une matière qui me plaisait. Potentiellement, si j’avais pu être payée pour apprendre, j’aurais fait élève toute ma vie !”, avait-elle confié à l'étudiant.fr en 2016.
La jeune femme est affectée pour la première fois dans un collège situé dans la zone Nord de Marseille. Un début dans l’enseignement qui l’a laissé perplexe : “J’avais une vraie envie de transmettre, mais je n’avais pas pris la mesure de l’ampleur du défi. Pendant l’année de stage, j’étais dans les quartiers nord de Marseille, dans un collège classé zone “ambition réussite”, ou “sensible”, ou “violente”. “Ambition réussite”, c’est trop mignon ! J’ai eu un rire nerveux quand j’ai été affectée. J’ai découvert un autre monde. Tous mes élèves avaient deux ans de retard. “Dans ce collège c’est simple, à part David, les blancs, c’est les profs”, m’avait dit un élève”.
Par la suite, l’enseignante restera marquée par l’insulte d’un collégien de troisième qui lui a dit : “Ferme ta gueule où je t’en colle une”. Finalement, la jeune femme démissionne en 2011 et se présente au concours On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. Une émission qui lui donnera la chance de se faire connaître. Par la suite, elle devient chroniqueuse hebdomadaire sur les ondes de France Inter avant de faire le buzz en 2016 avec sa vidéo coup de gueule sur les directives européennes sur les secrets des affaires.
Nicole Ferroni : sa phobie insoupçonnée
Le 7 avril 2020, Nicole Ferroni est partie à la découverte de l’île d'Ouessant, en Bretagne, au côté du journaliste Raphaël Casabianca dans l’émission Nos terres inconnues sur France 2.
Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs, l’humoriste et actrice a fait une révélation surprenante : “Je pensais que ce genre de grand document était réservé aux super stars! Enfin "super" stars, c'est peut être pour Rendez-vous en terre inconnue mais Rendez-vous je n'aurais pas pu…”, a-t-elle d’abord affirmé avant de s’expliquer : “ J'ai la phobie de l'avion. Une vraie, vraie phobie! Donc, non je ne pourrais pas… Mais, j'étais très heureuse car j'aime beaucoup la France. Avec mon spectacle, j'ai sillonné l'Hexagone avec la frustration de ne pouvoir visiter des lieux que j'apercevais. Et quand j'ai découvert que j'allais près de la mer j'ai été infiniment heureuse car j'ai besoin de la mer…”.