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Cinq ans après sa disparition, Johnny Hallyday reste une icône intemporelle. Adulé par ses fidèles depuis ses débuts, admiré par ceux qui le découvrent ,jamais une célébrité n’avait suscité autant d’engouement. Mais, cette popularité semblait parfois dépasser la star française aux origines belges.
Dans sa biographie Johnny, la Belgique dans le sang, paru aux Éditions Harper Collins en octobre dernier, l’auteure et journaliste de RTL-TVI Amélie Schildt explique que "Hallyday n’a jamais aimé les sosies". Un certain engouement des fans pour leurs idoles (comme Claude François ou Michel Polnareff) qui surprenait le rockeur. "Après cinquante ans de carrière, Johnny ne comprend toujours pas. Qu’on puisse être fan, d’accord. Il l’a été plus jeune", écrit la biographe sur l’artiste, lui-même fan de James Dean et Elvis Presley.
"Johnny était toujours un peu mal à l’aise par rapport au fait que les gens veulent lui ressembler", Amélie Schildt
"Mais admirer un artiste au point de vouloir lui ressembler… ça lui échappe. Ça le dérange même". Pour Planet, la journaliste Amélie Schildt nous justifie ce propos. "Johnny était toujours un peu mal à l’aise par rapport au fait que les gens veulent lui ressembler. Ça le déroutait, il ne comprenait pas".
Souvent copié, jamais égalé, Johnny Hallyday cultivait un culte parmi les fans qui l’admiraient au point de vouloir lui ressembler de la tête aux pieds. Dans son livre, la spécialiste du Taulier révèle une drôle d’anecdotesur l’époux de Laeticia Hallyday lors de son passage en Belgique chez RTL-TVI. "Un collègue téméraire réussit toutefois à faire infiltrer un ami à lui, sosie de la star visiblement un peu alcoolisé. Il parvient à le placer sur le chemin du chanteur, juste avant que ce dernier entre dans le grand studio télé. Johnny reste poli, comme toujours. Mais l’initiative aura été peu appréciée", a-t-elle révélé dans son livre, avant de nous rassurer. "La personne n’a pas été rembarrée ou exfiltrée pour autant".
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"Il recevait même parfois en loges certains fans du premier rang", Amélie Schildt
Ce qui n’a pas empêché Johnny Hallyday de nouer un lien fort et indescriptible auprès de son public, au même titre que ses sosies. "Toutefois, la gentillesse de l’homme est telle que chaque imitateur qui a croisé sa route a eu droit à un mot sympathique, une petite phrase d’encouragement. Jamais de dénigrement", écrit la journaliste dans son livre. Un moyen pour lui d’assurer sa proximité avec eux. "Il recevait même parfois en loges certains fans du premier rang. Même si le fan avait le même look que lui, il n’y avait pas de dédain ou de rejet".
Pour l’auteure Amélie Schildt, il y a deux types de sosies : ceux qui le font par plaisir et d’autres qui en font un vrai business parallèle. "À l’image d’un célèbre sosie, Johnny Cadillac. Il a son petit succès sur les réseaux", remarque-t-elle. "Il y a des fans de Johnny Cadillac comme il y a des fans de Johnny Hallyday. C’était impressionnant, j’ai toujours eu du mal à comprendre", explique celle qui n’épargne pas Jean-Baptiste Guégan, son sosie vocal dans son livre. "C’est notamment pour ça que Laeticia a pris ses distances avec lui". Une biographie à (re)découvrir pour les fans de Johnny durant ce mois d'hommage.
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