De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mort de James Dean : cette terrible prémonition
James Dean était aux prémices de sa gloire avant que sa vie ne bascule à tout jamais le 30 septembre 1955, à quelques jours de la sortie du film La Fureur de vivre. Passionné de bolides et de courses automobiles, l'acteur prend la route avec sa Porsche 550 Spyder pour participer à une compétition à Salinas, au nord de la Californie. Un véhicule que l'acteur affectionnait particulièrement, à tel point qu'il lui a donné le sulfureux surnom de Little Bastard, que l'on pourrait traduire par Sale Gosse. Son mécanicien Rolf Wutherich fait également partie du voyage.
En fin d'après-midi, à un croisement près de la petite ville de Cholame, Donald Turnupseed, un étudiant de 23 ans, arrive en face avec sa Ford Tudor. Ce dernier ne voit pas la Porsche grise de l'acteur et lui coupe la priorité. Malheureusement, les deux voitures se percutent de plein fouet. Rolf Wutherich est projeté hors du véhicule. Il se retrouve au sol, grièvement blessé. James Dean meurt sur le coup, tandis que l'étudiant s'en sort avec quelques hématomes.
Le décès de l'étoile montante du cinéma hollywoodien star a fait l'effet d'une bombe. A travers ses rôles d'écorchés vifs, l'acteur incarnait la jeunesse américaine à la fois rebelle et désoeuvrée. Ses rôles dans A l'est de l'Eden et Géant lui ont d'ailleurs valu deux nominations à l'Oscar du meilleur acteur, et ce, à titre posthume. Parallèlement, sa Porsche fera l'objet de folles rumeurs de malédiction...
En 1977, son ami Alec Guinness fait une révélation terrifiante dans le talk-show de Michael Parkinson sur la chaîne britannique BBC. L'interprète mythique d'Obi-Wan Kenobi de la première trilogie de Star Wars confie avoir vu James Dean une semaine avant le drame. Quand ce dernier lui avait présenté sa nouvelle voiture, le comédien a "ressenti quelque chose d'étrange". "Si tu montes dans cette voiture. Tu seras mort la semaine prochaine", lui avait-t-il prévenu. A l'instar d'Alec Guinness, plusieurs de ses proches lui avaient également déconseillé d'acheter la Porsche, jugeant la voiture peu fiable. Ursula Andress, sa petite amie de l'époque, refusait catégoriquement de monter dans le bolide.
Après le drame, le designer George Barris, qui avait customisé la Porsche de l'acteur, décide de racheter l'épave du véhicule dans le but de revendre les pièces détachées encore utilisables. Cependant, il était loin de se douter que la Little Bastard allait provoquer d'autres événement tragiques, forgeant davantage sa réputation de véhicule maudit.
La Little Bastard, le mythe de la "voiture tueuse"
Dans le reportage d'Enquête paranormale consacré à la Porsche de James Dean, diffusé le 28 mai 2019 sur C8, le journaliste automobile Nicolas Laperruque explique qu'une personne chargée de récupérer l'épave de la Porsche a eu un accident pendant son trajet. En voulant vérifier que le véhicule est toujours bien arrimé, le chauffeur ne s'attend pas à ce que la Porsche lui tombe dessus. Ce dernier meurt écrasé sur le coup. En moins de 24 heures à peine, la Porsche fait sa deuxième victime.
En 1974, George Barris a publié un livre intitulé Cars of the Stars. Dans son ouvrage, il raconte que plusieurs personnes à qui il aurait vendu des pièces détachées de la Little Bastard auraient été victimes de terribles accidents. Il évoque notamment deux amis amateurs de courses qui lui ont acheté le moteur et la transmission de la Porsche. Quelques semaines plus tard, en faisant la course l'un contre l'autre, les deux hommes perdent mystérieusement le contrôle de leurs véhicules. L'un perd la vie en percutant un arbre, l'autre restera paralysé à vie. George Barris a également vendu les pneus de la Porsche à un jeune homme. Ce dernier a fait un séjour à l'hôpital après avoir été victime d'un grave accident de la route. La raison ? Les pneus ont soudainement éclaté pendant le trajet.
Cette série d'événements dramatiques pousse George Barris à ne plus vendre de pièces. Mais l'épave du véhicule continuera à être lié à d'autres accidents. Le designer raconte que la California Highway Patrol (Patrouille des voies rapides de Californie) a emprunté la voiture pour l'exposer dans le cadre d'une campagne de prévention routière. Cependant, le lieu de l'événement est ravagé par un incendie. Toutes les voitures sont réduites en cendres... excepté l'épave de la Porsche. Lors d'une autre exposition organisée par le California Highway Patrol, la voiture, suspendue en hauteur, laisse échapper le capot qui tombe sur un adolescent de 15 ans et le blesse gravement. Quelques semaines plus tard, un camion qui transporte le bolide subit un accident. Le chauffeur s'empresse de vérifier son chargement, lorsque la voiture bascule du plateau et l'écrase. En 1959, lors d'une exposition à la Nouvelle-Orléans, l'épave se brise en onze morceaux sans la moindre explication. Las, George Barris prend la décision d'envoyer la Porsche à la casse. Mais un événement étrange va se produire lors de l'acheminement du véhicule...
L'étrange disparition de la Little Bastard
En 1960, George Barris affirme dans son livre que la Porsche 550 Spyder a été enfermée à double tour dans un camion avant de se diriger à la casse, non loin de Miami. Lorsque le camion est arrivé à destination, les chauffeurs découvrent que le bolide a complètement disparu, sans aucune trace d'effraction. Suite à cette étrange disparition, de multiples théories, d'hypothèses et de légendes ont vu le jour.
Depuis, le Volo Auto Museum promet d'offrir 1 million de dollars de récompense (854 000 euros) à la personne qui retrouvera la Porsche de James Deam. En 2015, le directeur du Volo Auto Museum, Brian Grams, raconte qu'un Américain sait où se trouve exactement la carcasse de la Little Bastard."Il s'est souvenu qu'il avait 6 ans. Il assure avoir aidé son père et un groupe d'hommes à emmurer l'épave du véhicule dans un bâtiment situé dans le comté de Whatcom, à Washington", confie Brian Grams dans des propos rapportés par ABC7 News. Si la piste n'a pas encore été explorée, le directeur du Volo Auto Museum pense que l'histoire de cet homme est "la piste la plus crédible à ce jour". Ce dernier a d'ailleurs passé un test au détecteur de mensonges qu'il a réussi avec succès.