De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Avec ce que j'ai fait et l'âge que j'ai, je n'ai plus envie de m'emmerder" disait Gad Elmaleh sur RTL le 10 avril 2021. Celui qui célèbre ses 51 ans ce 19 avril a relevé tous les défis. Humour, cinéma, théâtre, rêve américain, séries et même chanson... Gad Elmaleh ne s'interdit rien. Celui qui était l'humoriste préféré des Français en 2010 semble prêt à relever tous les défis. Après avoir été au sommet avec ses spectacles, l'humoriste a su transformer l'essai et a cartonné au cinéma avec des comédies populaires comme Chouchou en 2003 et Coco en 2009. Il s'est même essayé à la romance avec Sophie Marceau en 2012 avec Un bonheur n'arrive jamais seul. Cette année-là il fera le grand écart en jouant dans Le capital, un thriller coécrit et réalisé par Costa-
De son premier spectacle en 1997 Décalages à son dernier American Dream en 2018, Gad Elmaleh a été sur scène dans neuf one-man show et crée certains des personnages les plus inoubliables de l'humour français comme "Chouchou" ou "Le blond". Invité ce 10 avril dans On refait la télé sur RTL, l'humoriste est revenu les accusations de plagiat dont il a été victime en 2019, et notamment sur le comportement de certaines personnes du métier qui lui ont tournées le dos. Pour rappel en 2017, le compte CopyComic, un dénonciateur anonyme, révélait les similitudes entre ses sketchs et ceux de Dany Boon, Dieudonné ou Jerry Seinfeld. "Des gens m'ont tourné le dos et, attention, quand tout s'est arrangé, ont fait un tour complet sur eux-mêmes et sont revenus", révèle Gad Elmaleh.
Le scandale des accusations de plagiat
À propos de la véracité des accusations de plagiat qui le concernaient, Gad Elmaleh reconnaissait des "inspirations" en septembre 2019 dans les colonnes de TV Magazine en ajoutant que "sa carrière ne se résume pas à des bons mots ou quelques blagues", mais plutôt à un style d'humour. Une expérience "douloureuse", qui lui aurait permis de faire le tri dans ses amis. Pas de règlement de compte pour le comédien, qui s'est contenté de les voir se confondre en excuses, gênés. "Je leur ai souri, je leur ai dit 'bonjour' et je leur ai ouvert mon cœur, mes bras, ils se sont effondrés", confie-t-il. S'il est beau joueur, Gad Elmaleh n'oublie pas. "Comme dirait Thierry Lhermitte : je pardonne mais j'ai la liste", concluait l'acteur auprès d'Éric Dussart.
Son rêve américain
"Un voyage fou". C’est ainsi que Gad Elmaleh décrit à French Morning son aventure américaine, commencée il y a trois ans quand il a voulu donner un nouveau départ à sa carrière en s’installant à New York. "On sort complètement de sa zone de confort. Je suis passé de stades à guichets fermés à des comedy clubs de cent personnes qui ne vous connaissent pas", se souvient l'humoriste. Son spectacle de stand-up baptisé "American Dream" est d'ailleurs disponible sur Netflix. Dans se spectacle, l'humoriste s'amusait des spécificités culturelles qui sont venus compliquer son quotidien aux États-Unis. L’humoriste raconte son installation à New York, ses difficultés à draguer les New-Yorkaises, les expressions américaines et le Paris imaginaire dont lui parlent tous les Américains qu’il rencontre.
"Je ne deviendrai jamais un comique américain"
En se lançant à la conquéête des États-Unis, Gad Elmaleh a voulu se lancer un nouveau défi par "amour du risque, du danger, du challenge" et surtout par "envie de sortir de sa zone de confort". L'étét dernier sur France 2, il expliquait combien il s'est investi dans ce projet fou en prenant deux heures de cours d'anglais par jour. "C'est un peu comme si un mec du Texas venait faire du vin à Bordeau. Y'a quelque chose de fou", assurait l'humoriste face à Thomas Sotto. Il évoque "ce gros travail pendant trois ans, cette bulle américaine".
S'il a arpenté les comedy clubs américains et les late shows des stars américaines de l'info, Gad Elmaleh reste lucide. "Je suis qui je suis, je ne deviendrai jamais un comique américain", reconnaît-il. Le plus difficile dans cette escapade américaine a été l'éloignement de sa famille. "Je peux gérer Pittsburgh à minuit tout seul, mais quand mon fils me manque, je ne peux pas m’y faire quel que soit l’endroit. Même dans la ville la plus sexy et amusante, quand mon fils me manque, je me sens bête. Je suis son père et je ne suis pas là. Mais c’est la vie", confiait-il.
Ses débuts dans la musique avec son premier album
Le 29 janvier dernier, Gad Elmaleh n'avait pas eu peur de donner un nouveau tournant à sa carrière en sortant un album de reprises de Claude Nougaro. 12 titres très sérieux pour rendre hommage à l'icône toulousaine de la chanson, loins de ses sketchs. Une manière de célébrer un artiste qu'il admire depuis l'enfance. L'humoriste a six ans quand il entend pour la première fois Armstrong sur le tourne-disque de son oncle. Il expliquait à BFMTV en début d'année que c'est le moment où Claude Nougaro lui "tape dans le coeur".
Il avait même écrit un texte pour le chanteur toulousain. Un texte que Claude Nougaro a bien reçu et ce souvenir est encore un vrai moment d'émotion. "J'assiste à une émission d'Isabelle Giordano, et elle me dit 'Vous avez écrit un texte pour Nougaro. Il est où, ce texte?' Je lui dis qu'il est chez moi, dans mon bureau. Elle me répond 'Non, il est là ce texte, parce que Claude Nougaro est là'. Et là, Claude Nougaro rentre. Je m'en souviendrai toute ma vie (...) Il a lu mon texte, j'étais en larmes. Larme absolue. Larme fatale, même", conlut-il en plaisantant.
"Il y avait toujours cette envie de chanter"
Gad Elmaleh avait toujours eu l'envie de chanter et a par le passé intégré des moments de chant au piano ou à la guitare dans ses spectacles, mais toujours en appuyant le trait humoristique. "Je me maîtrise quand je fais de la comédie. J'ai l'impression d'avoir un masque. C'est la raison pour laquelle à chaque fois que j'ai fait de la musique dans mes spectacles j'exagérais. Il y avait toujours cette envie de chanter. Les gens qui me connaissent bien savent que c'est normal, organique, naturel. Ceux qui ne me connaissent pas vont comprendre que ça fait partie de moi", confie l'artiste à BFMTV. Cette fois il a osé chanté pour de vrai.