De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La cérémonie n'est pas codifiée par la Constitution
Alors que Donald Trump a officiellement été investi 45e président des Etats-Unis vendredi après-midi, retour sur ces petites anecdotes qui ont fait la légende de la cérémonie d'investiture américaine.
Tout d'abord, il faut savoir que la cérémonie d'investiture n'est pas codifiée. La Constitution ne fixe que la date (le 20 janvier), l'heure (midi) et le texte du serment. S'agissant du protocole, celui-ci a évolué depuis la première investiture états-unienne, celle de George Washington. De nos jours, le président-élu et son prédécesseur se retrouvent le matin à la Maison-Blanche pour discuter, puis ils se rendent ensemble au Capitole. La cérémonie a ensuite lieu, et sitôt le serment prononcé, 21 coups de canon sont tirés. Le président prononce dans la foulée un discours à la nation.
Comme le souligne Le Parisien, il assiste ensuite à une parade sur la Pennsylvania Avenue, avant de déjeuner avec les membres du Congrès. La soirée est réservée à des bals et dîners de gala. Enfin, le lendemain de sa prise de fonction, il est de coutume que le nouveau président assiste à un office religieux dans une église de Washington.
Prêter serment sur la Bible n'est pas obligatoire
Contrairement à ce que l'on pense, prêter serment sur la Bible n'est pas obligatoire selon la Constitution. Il s'agit plutôt d'une tradition. Ainsi, John Quincy Adams (1825) et Theodore Roosevelt (1901) ont préféré jurer sur un Code civil. Roosevelt a également évité toute référence divine en prononçant les mots "And thus I swear" ( ainsi je le jure ) à la fin du serment, plutôt que "So help me God" ( queDieu me vienne en aide ).
Un "survivant" est désigné
Si la cérémonie n'est pas codifiée, rien n'a été laissé au hasard. Ainsi, tandis que Donald Trump prêtait serment, en coulisse, un homme était mis à l'abri dans un lieu tenu secret et protégé par les services secrets. Il s'agit du "survivant désigné", celui qui doit devenir président des Etats-Unis si jamais le président-élu (ici, Trump) et l'ensemble de ses successeurs potentiels venaient à ne plus être en capacité d'exercer le pouvoir.
Ce scénario, digne d'un film hollywoodien, date de la Guerre froide et des peurs provoquées par la bombe nucléaire. Il n'est pas inscrit dans la Constitution, mais dans le code fédéral des Etats-Unis, indique BFMtv. Quant à savoir qui est ce fameux "survivant désigné", c'est un mystère : lui-même est prévenu quelques heures avant l'investiture, et sa famille ne doit pas être au courant. Ce sont souvent les secrétaires à l'Intérieur, à l'Agriculture ou au Commerce qui ont été choisis. Mais une chose est sûre : le "survivant" a été nommé par Barack Obama.
Les ratés pendant l'investiture
Le 4 mars 1865, le colistier d'Abraham Lincoln, Andrew Johnson, monte à la tribune pour être investi vice-président. A la tribune, Andrew Johnson, visiblement alcoolisé, tient des propos confus. Puis il reste longuement immobile, jusqu’à ce que quelqu’un le tire par le manteau. Drôle de destin pour ce vice-président, qui deviendra véritablement président des Etats-Unis après l'assassinat d'Abraham Lincoln...un mois plus tard.
Plus près de nous, le 20 janvier 2009, Barack Obama a connu quelques difficultés pour prononcer les 35 mots du texte du serment. Il a mal placé l'adverbe "faithfully" (fidèlement) dans la phrase et s'était interrompu plusieurs fois. Par précaution, Barack Obama avait recommencé le déroulé du serment à huis clos. Il s'agit encore d'une première dans l'histoire.
L'investiture a déjà eu lieu... dans un avion
Le 22 novembre 1963, le président John Kennedy est assassiné à Dallas. Dans l'avion présidentiel qui le ramène à Washington, le vice-président Lyndon Johnson prête alors serment devant la juge fédérale Sarah Hughes. A noter que c'est encore à ce jour la seule femme à avoir supervisé la prestation de serment d'un président états-unien.