De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains ont décidé d'acheter des hectares de bois ou de forêts, d'autres leurs préfèrent les actions. Pourtant, si différents puissent-ils sembler, ces placements présentent un nombre considérable de points communs. Qu'ils partagent d'ailleurs pour partie avec les fonds d'investissements de proximité (FIP) ou les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI), rappelle Capital ! Tous ces produits, sur le plan théorique, au moins, ouvrent la porte à des réductions de la charge fiscale de celui ou de celle qui y souscrit. Mieux, insiste le mensuel spécialisé en économie : ils permettent de prétendre à un remboursement de l'impôt sur le revenu par l'Etat. De quoi faire rêver tout contribuable, ou presque…
Cela n'a rien de très surprenant puisqu'il s'agit, expliquent nos confrères, de niches fiscales. Les mêmes que celles qu'il faudrait théoriquement supprimer d'après la Cour des comptes, indique Challenges, en raison du manque à gagner colossal qu'elles engendrent annuellement pour l'Etat. Au risque, cependant, d'alourdir le fardeau qui pèse sur les épaules de certains contribuables avec toutes les conséquences économiques que cela pourrait aussi impliquer.
Quels sont les placements qui permettent de prétendre à un remboursement de son impôt ?
Pour autant, rapporte encore Capital, toutes les niches fiscales ne présentent pas mécaniquement un intérêt pour chaque foyer fiscal de France. Dans son émission Le grand rendez-vous de l'épargne, le mensuel revient en long, en large et en travers sur la question. Il y explique notamment que les plus aisés - ou au moins, les Françaises et les Français dont le taux d'imposition marginal égale 30% de leurs revenus - sont généralement ceux qui en profitent le plus.
Par ailleurs, même à niveau égal de remboursement d'impôt, tous les produits ne se valent pas. Certains, semble-t-il, sont objectivement plus intéressants que les autres.
Remboursement d'impôts via niche fiscale : lesquels sont vraiment intéressants ?
Parmi les exemples évoqués par les experts invités par Capital - Eric Girault, le fondateur du site Mes-Placements.fr ainsi que Stéphane Peltier, le directeur associé de Patrimmofi -, on trouve notamment les forêts. "Ce type d'investissement a pour avantage d'être décorrélé des autres actifs, et a vu sa valeur régulièrement s'apprécier, rappelle le fondateur de Mes-Placements.fr. Il offre environ 25% de réduction d'impôt… et surtout, peut encore être souscrit d'ici le 31 décembre. Concrètement, cela veut dire qu'il est théoriquement possible d'atténuer le montant de sa charge fiscale pour l'année 2020.
C'est loin d'être le seul choix judicieux, cela étant. Les FIP permettent un rabais de 30% des sommes investies, l'un des plus forts taux de réduction, et continuent tout de même à afficher des gains importants. Sans oublier l'inévitable PERin, pour plan d'épargne retraite individuel, lancé en 2019. "Il permet de déduire de son revenu imposable les montants investis dans le plan, et on peut bénéficier des plafonds non utilisés lors des années précédentes", précise Stéphane Peltier.
Remboursement d'impôts via niche fiscale : quid des Sofica ?
Aussi impressionnants puissent s'avérer certains des rabais déjà évoqués, ils ne sont généralement pas aussi forts que celui proposé à tous les investisseurs passionnés par le septième art. Les Sofica affichent en effet d'insolentes performances puisqu'elles permettent de soustraire à son impôt jusqu'à 48% du montant placé… Mais cela ne suffit généralement pas à les rendre intéressantes.
"Ces produits dédiés au financement du cinéma ne rapportent rien en tant que tel. Leur rentabilité ne repose que sur l'avantage fiscal consenti", affirme en effet Eric Girault.