Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’est un impôt qu’Emmanuel Macron n’est pas prêt d’oublier. La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) payée par les retraités a en effet engendré un véritable mouvement de révolte chez les Françaises et les Français concernés. Tant et si bien que ceux-ci ont retrouvé le chemin de la rue, expliquait alors Planet, et ont su faire ployer le gouvernement. L’exécutif a fini par revenir sur sa décision. Depuis, il paraît logique de penser que la CSG est une charge essentiellement soutenue par les anciens actifs. Mais qu’en est-il en vérité ?
Dans les faits, indique Dossier Familial, tous les revenus sont soumis - ou presque - à la contribution sociale généralisée. Celle-ci s’impose en effet aux :
- Revenus d’activité, qui comprennent les salaires, les traitements, les sommes de la participation ou de l’intéressement, mais aussi celles issues de plan d’épargne entreprise par exemple ;
- Revenus du capital, qui comprennent les capitaux mobiliers, les revenus de l’épargne ou les revenus fonciers par exemple ;
- Revenus de remplacement, parmi lesquels figurent les pensions de retraite ou d’invalidité, les allocations chômage et de pré-retraite, le RSA, les indemnités journalières de maternité, d’arrêt-maladie ou même pour accident, par exemple.
Par conséquent, la CSG pèse sur l’ensemble des Françaises et des Français.
Qui paie le plus la CSG ?
Bien sûr, certains revenus échappent à la CSG. C’est le cas, le plus souvent, de prestations pensées pour venir en aide aux foyers les plus précaires telles que l’allocation de logement sociale (ALS) ou l’aide personnalisée au logement (APL) mais aussi des rémunérations versées aux apprentis et aux stagiaires par exemple.
Du reste, le taux exact que paient les Françaises et les Français dépend de leur type de revenus. Pour les retraités, il varie de 0% à 8,30%, dépendamment du montant de la pension. Pour les salariés, il est d’office fixé à 9,20%.