De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le saviez-vous ? Tous les salariés peuvent prétendre à une déduction forfaitaire de 10% sur le montant de leur revenu net imposable, qui sert précisément au calcul de leur impôt. En pratique, il n’y a d’ailleurs pas à la réclamer : l’administration l’applique automatiquement à toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ne demandent pas explicitement à bénéficier des frais réels déductibles. Mais de quoi s’agit-il au juste ?
Cet abattement précédemment évoqué vise à compenser les frais engagés par les actives et les actifs dans le cadre de l'exercice de leur mission. Cependant, il ne peut pas excéder 3 500 euros par an ce qui, dans certains cas spécifiques, ne s’avère guère suffisant pour combler le tout. Dès lors entrent en jeu les frais réels déductibles, rappellent les équipes de Bercy sur le site des impôts.
“Le calcul de l'impôt sur le revenu tient compte de vos frais professionnels (transport, repas...). En tant que salarié, une déduction forfaitaire de 10% est appliquée automatiquement à vos revenus. Si vous estimez avoir engagé davantage de dépenses, vous pouvez choisir de déduire vos frais réels dans votre déclaration de revenus. Dans ce cas, vous devez calculer vos frais selon certaines modalités et justifier de leur montant”, peut-on en effet lire sur la plateforme officielle.
Impôts : quels sont les frais réels que l’on peut déduire ?
Trois catégories de charges déductibles rejoignent la liste des frais dits “réels”, souligne le site spécialisé Tout sur mes finances. Les voici :
- Les frais de transports (carburant, voiture, abonnement de transport en commun, etc)
- Les frais de repas
- Les autres frais déductibles
La dernière catégorie, plus vague, comprend notamment les voyages professionnels, les achats de vêtements, les éventuelles dépenses de formation, les cotisations syndicales (dans certains cas de figure), les possibles frais de recherche d’emploi ou de déménagement.