Impôts : ce qui va bientôt changer et ce qui devrait être reporté ©AFP
Taxe d'habitation, ISF, prélèvement à la source… Le point sur les différents dispositifs fiscaux programmés pour bientôt ou au contraire remis à plus tard. 

Dans un article publié lundi, le journal Les Echos fait le point sur le programme fiscal d’Emmanuel Macron, deux mois après son élection. Si certaines de ses promesses devraient entrer en vigueur rapidement, d’autres dispositifs se voient au contraire remis à plus tard.

Les changements prévus pour bientôt :

La taxe d’habitation

Prévue pour le début de l’année 2018, la baisse de la taxe d’habitation devrait concerner 80% des ménages. Elle devrait s’effectuer sur trois ans. A terme, seuls les 20% des foyers les plus aisés, ayant un revenu annuel imposable supérieur à 20 000 euros par part fiscale, continueront à payer cette taxe.

La CSG

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C’est l’une des mesures prioritaires : un basculement des cotisations salariales vers la contribution sociale généralisée (CSG), avec par conséquent une hausse de cette dernière. La suppression des cotisations entrainera en effet une hausse de 1,7 point de CSG. Le dispositif devrait entrer en vigueur dès 2018.

Ce qui devrait être reporté :

Le prélèvement à la source

Annoncé par l’ancien gouvernement, le prélèvement à la source sur l’impôt sur le revenu ne semble finalement pas pour tout de suite. Début juin, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que ce dispositif sera reporté au 1er janvier 2019. L’année de transition sera donc prévue en 2018, et plus en 2017 comme cela devait être le cas initialement.

La réforme de l’ISF

C’était l’une de ses mesures phares : la modification de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour le transformer en impôt sur la fortune immobilière (IFI). Une mesure qui devrait pour le moment rester pour le moment en suspens, selon Les Echos. "Forcément, cela aurait un coût pour les finances publiques, estimé à au moins 2 milliards d'euros. Si bien qu'à Bercy, on se dit peu pressé de conclure en 2018 une réforme jugée moins prioritaire et qui pourrait attendre 2019", explique le quotidien économique.