Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
2021 ne sera sans doute pas une année comme les autres. D'abord parce qu'elle marque une évolution des politiques de lutte contre le coronavirus Covid-19, avec l'arrivée de potentiels traitements et vaccins ainsi que le refus de confiner du président de la République mais aussi - et surtout, en l'occurrence -, car elle s'accompagne d'un certain nombre de transformations fiscales, certaines parfois d'ampleur. Naturellement, il n'en est aucune capable de rivaliser avec l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, mais tout de même ! Il est toujours bon de s'en souvenir…
Certaines évolutions sont évidentes : c'est le cas, entre autres, de la transition au nouveau barème applicable sur les revenus de 2020, indique le site spécialisé Le Revenu. Globalement, il vise à rendre possible une baisse des impôts pour l'essentiel des Françaises et des Français comptant parmi les plus modestes. Cela signifie donc que le taux de la deuxième tranche passe de 14% à 11% en 2021. En revanche, il est plus facile de passer dans la troisième ou la quatrième tranche, respectivement imposées à 30% et 41%.
Impôts 2021: le CITE prend-il fin ?
Parmi les autres évolutions importantes, il paraît essentiel de citer le crédit d'impôt relatif aux dépenses en faveur de la transition énergétique (CITE) qui, s'il ne prend pas fin, demeure tout de même très largement aménagé.
Seuls deux types de dépenses permettent encore aux ménages d'en profiter. Il s'agit d'abord de toute charge engagée dans le financement d'un foyer à insert à granulé ou à bûche, dans la limite de 600 euros. Ensuite, le financement d'un système de charge de véhicule électrique, pour les résidences principale ou secondaire, sous réserve qu'il n'y en ai qu'une. Il est possible d'économiser jusqu'à 75% du montant dépensé, plafonné à 300 euros par dispositif.
Impôts 2021 : prorogation des dispositifs Pinel & du plafond de dons
Le dispositif Pinel a été modifié dans le cadre de la loi finances 2021. D'une part, il est prorogé jusqu'à la fin de l'année 2024, ce qui prolonge considérablement son espérance de vie. Cependant, et c'est là l'autre volet à ne pas perdre de vue, le mécanisme deviendra progressivement moins intéressant.
Par ailleurs, la hausse du plafond pour les dons visant des organismes d'aides aux plus démunis (repas, soin, aide au logement, etc) a aussi été prorogée. Le plafond est donc fixé à 1000 euros jusqu'au 31 décembre 2021.
Impôts 2021 : le plafond du quotient familial revu à la hausse
Les parlementaires ne se sont pas contentés d'un unique plafond. Ils ont aussi décidé de revoir à la hausse le plafond du quotient familial, indique Le Revenu.
Concrètement, “l'avantage fiscal attaché à chaque demi-part passe de 1 567 à 1 570 euros (785 euros par quart de part additionnelle)”, précisent nos confrères. Cependant, la situation varie considérablement d'une situation maritale à une autre. Pour quiconque élève un enfant seul pour cause de célibat, de divorce, de séparation sans rupture d'union, la part entière au titre du premier enfant à charge est plafonnée à 3 704 euros.
Dans le même temps, il est aussi possible de déduire des pensions alimentaires accordées à des enfants majeurs, dans la limite de 5 959 euros par enfant.