
Depuis le jeudi 10 avril, Agathe Hilairet, 28 ans, est portée disparue dans la Vienne. Les enquêteurs ont dernièrement établi un secteur de recherche de 3km2. Quels sont les endroits où les forces de l'ordre...
Voilà maintenant plusieurs jours que le prélèvement à la source est remis en cause. Même au sein des plus hautes sphères de l'Etat. Jusqu'à présent, Gérald Darmanin affirmait à qui veut l'entendre que la réforme se ferait. Il avait même indiqué qu'elle était tout à fait prête sur le plan technique. Mais c'était peut être sans compter sur l'acte de méfiance affiché par Emmanuel Macron, souligne LCI.
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Le président ayant réaffirmé avoir "plutôt l'intention" d'aller au bout de cette réforme, sans pour autant exclure un arrêt de celle-ci si les garanties ne sont pas suffisantes. D'où peut être le revirement de Gérald Darmanin. "Le doute fait avancer", a-t-il expliqué sur France Inter. "Moi-même il m'arrive le matin d'avoir des doutes sur certains sujets, alors je convoque mon administration pour le lever. Nous choisirons ensemble l'avancée ou l'arrêt de la réforme", a-t-il concédé.
De fait, le ministre des Comptes publics n'a pas hésité à poser tout haut une question que bon nombre d'instances et de contribuables se posent depuis des mois : "Est-ce qu'on est prêt psychologiquement ? C'est une question à laquelle on doit collectivement répondre", a-t-il poursuivi. Selon le ministre, les Français seraient effectivement prêts à franchir ce cap. Le cap d'un chambardement fiscal qui sera, dit-il, à l'origine d'"une amélioration de trésorerie".
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