De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est un objet qui ne nous quitte presque jamais. Que ce soit à la maison, au travail, dans les transports ou même aux toilettes, le téléphone portable nous accompagne dans notre quotidien, y compris lorsque son utilisation n’est pas indispensable. Cependant, l'usage intensif de cet appareil nous expose à ses ondes électromagnétiques.
"Ces ondes, ce sont des rayonnements électromagnétiques, c’est la combinaison d’un champ électrique et d’un champ magnétique qui se propage dans l’environnement et qui sont destinés à atteindre des récepteurs radio, des antennes de réception de téléphonie cellulaire, des récepteurs de télévision, etc.", a expliqué René de Sèze, médecin et chercheur à l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), dans une interview pour France Culture. Il précise toutefois qu'il n'existe pas encore de cas de "risques avérés pour la santé, des ondes de téléphones portables."
Ces 37 modèles de téléphones portables qui enfreignent les normes
Pour s’en assurer, les autorités sanitaires ont alors établi des normes portant sur le DAS (débit d’absorption spécifique), exprimé en watt par kilo. En France es téléphones portables doivent respecter trois mesures distinctes :
- Le DAS tête ne doit pas dépasser 2 W/kg.
- Le DAS tronc ne doit pas dépasser 2 W/kg.
- Le DAS membre ne doit pas dépasser 4 W/kg.
Dans un communiqué publié le 18 novembre, et mis à jour le 20 novembre, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) révèle avoir détecté des valeurs de DAS trop élevées sur 37 modèles de téléphones portables. Ces derniers, identifiés comme potentiellement dangereux pour la santé des utilisateurs, ont été soit retirés du marché, soit ont vu leur DAS faire l’objet d’une mise à jour logicielle.
Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez la liste des modèles de téléphones portables identifiés comme potentiellement dangereux pour votre santé.