Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ils ont de quoi se frotter les mains. Attendue de longue date, la revalorisation du taux de rendement du Livret A a finalement été confirmée par le ministre de l’Economie, des Finances, de la Souveraineté économique et numérique. A compter du 1er août 2022, a ainsi fait savoir Bruno Le Maire, les épargnants bénéficieront d’une rémunération sans commune mesure avec ce qu’ils ont été amenés à connaître ces dernières années. En tout et pour tout, indique Capital, les gains des épargnants ont été multipliés par quatre. De quoi tirer des sourires aux plus inquiets.
Pour autant, rappelle l’économiste Philippe Crevel dans nos colonnes, il en faudra davantage pour que le Livret A se montre rentable. Et pour cause ! Même avec un taux à 2%, prévu pour le mois prochain, il doit faire face à une inflation qui pourrait bientôt - et durablement ! - excéder 6,5%, informe le quotidien Les Echos sur son site. Le manque à gagner engendré pour les épargnants est donc plus que conséquent…
Quel est l’objectif du Livret A s’il n’est pas pensé pour être rentable ?
Le Livret A, indique le macro-économiste, n’a jamais été un produit particulièrement rentable (ce qui ne signifie pas qu’il ne l’a jamais été stricto sensu). “Ce n’est pas l’objectif”, affirme-t-il avant de détailler son propos : “C’est un produit d’épargne à court terme, de précaution. Il vise avant tout à garantir la sécurité et la liquidité des sommes qui sont placées… et en la matière, il n’y a pas mieux sur le marché”.
Dès lors, il peut vite devenir complexe d’accumuler de gros gains sur son Livret A. Particulièrement au regard du plafond fixé sur les sommes qu’il est possible d’y déposer… Ce dernier s'établit en effet à 22 950 euros. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama ci-après.