De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pluie du matin chasse le pèlerin
Le secteur qui a le plus souffert de la météo abominable demeure le tourisme. "On peut chiffrer la perte à 300 millions d'euros par rapport à l'année dernière, où le printemps était déjà mauvais", a expliqué à RTL Didier Arino, président du cabinet Protourisme. "Cela représente environ 10% du chiffre d'affaires parti en fumée du fait de cette mauvaise météorologie."
Crédit photo : ©AFP
Le bâtiment détrempé
Le chiffre d’affaire du secteur du bâtiment subit également le temps exécrable. Il aurait chuté de 5%, soit 350 millions d’euros de perte, dû à l’arrêt ou aux retards des travaux et les pénalités qui s’ensuivent.
Crédit photo : Shutterstock
Les agriculteurs font grises mines, les récoltes aussi
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles chiffre les pertes sèches à plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour les cultures variées, la saison serait déjà perdue, avec des conséquences désastreuses pour l’emploi dans les mois prochains.
Le ministère de l’agriculture a réagi et annonce l’extension des mesures d’urgence pour six départements de l’hexagone. Ces mesures prévoient notamment une indemnisation pour les pertes des agriculteurs, puisée dans le Fonds national de gestion des risques en agriculture.
Crédit photo : Shutterstock
Et même les ménages ne sont pas exclus
Le portefeuille des ménages est lui-même touché. Les chauffages ont marché plus longtemps, conséquence : une consommation d’énergie plus importante que les autres années. Le réseau de transport d’électricité estime à +10% la consommation électrique d’avril et de mai.
A titre de comparaison, 700 000 millions d’euros, c’est la somme que l’Etat a perçu des amendes liées aux radars l’année dernière.
Crédit photo : Shutterstock