Michel Jonasz

Né dans une famille d’origine hongroise, Michel Jonasz voit le jour à Drancy le 21 janvier 1947. Dix ans plus tard, sa famille s’installe à Paris. Passionné d’art, il ne tarde pas à s’intéresser de très près au théâtre et à la musique. Porté par le son de Ray Charles, mais aussi celui d’Eddy Mitchell et des Chaussettes noires et des stars des années 60, il se met au piano et décide, à l’âge de 15 ans, d’abandonner l’école pour tenter sa chance.

Michel Jonasz intègre alors le groupe Vigon Les Lemons et fonde avec son ami Alain Goldstein son propre groupe, King Set, en 1966. C’est grâce au titre Apesanteur, puis Jezebel, qu’il accède à la notoriété. Fin 1968, le chanteur se lance en solo, signant d’abord ses compositions du nom de Michel Kingset. Avec Dis-moi et Super Nana, il s’impose définitivement sur la scène musicale française, enchainant les tubes, Je voulais te dire que je t’attends, J’veux pas que tu t’en ailles, Lucille, La boîte de jazz, La fabuleuse histoire de Mister Swing…

En 1979, Michel Jonasz se lance également dans le cinéma avec Rien ne va plus. Trois ans plus tard, il est le héros de Qu’est-ce qui fait courir David ? et, tout aussi convaincant en tant qu’acteur, alterne entre musique et cinéma. On le voit alors à l’affiche de Clara et les chics types ou Tir à vue en 1984, puis revient en 1998 dans Babel, Lisa, La vie dehors, La maison de Nina, Un amour à taire, La doublure, Les hauts murs ou encore La première étoile.

Côté musique, il n’oublie pas non plus son public et sort Pôle Ouest en 2000, Où vont les rêves en 2002, Michel Jonasz en 2005, Chanson française en 2007 ou encore Jonasz trio en 2009.