Dans l’Indre, une nouvelle arnaque inquiète les autorités. Deux hommes, se faisant passer pour des agents du gestionnaire du réseau d’eau, utilisent un stratagème aussi étrange qu’efficace pour dérober...
Une histoire tout droit sortie d'un film d'horreur !
Ce jeudi 31 octobre 2019, dans les Yvelines, une femme de 66 ans a été retrouvée par les secours alors que "de nombreux vers et mouches" s'échappaient de ses jambes, en état de décomposition. Comment un tel drame a-t-il pu arriver ?
La sexagénaire, qui vivait avec son mari, son fils adulte et sa belle-fille, a chuté dans son appartement. Elle est ensuite restée au sol près d'une semaine. Personne n'a pris la peine de la relever, ni même d'appeler les secours avant jeudi soir.
Une odeur nauséabonde au domicile de la victime
Il est 17h30 lorsque les policiers et les pompiers sont arrivés au domicile de la famille dans une zone pavillonnaire de Croissy-sur-Seine. En effet, ils venaient d'être alertés par un homme qui leur avait expliqué que sa femme gisait au sol et qu'elle n'arrivait pas à se mettre debout.
"Ses jambes sont en état de décomposition et laissent échapper de nombreux vers et des mouches. Ce n'est certainement pas durant cette semaine que ses membres se sont décomposés : elle devait déjà souffrir de blessures auparavant. Il est même possible que les vers, au pouvoir antiseptique, aient eu un effet salvateur sur elle", raconte une source proche de l'enquête au Parisien.
"Une odeur pestilentielle régnait dans l'appartement", ajoute-t-elle ensuite dans les colonnes du quotidien.
Non-assistance à personne en danger
Conduite, avec un pronostic vital engagé, à l'hôpital de Poissy, la mère de famille a vu son état se stabiliser puis s’améliorer. Par ailleurs, elle n’aura pas besoin de subir d'amputation. Les autres membres du logement familial ont quant à eux, été relogés dans un hôtel.
Une enquête pour "non-assistance à personne en danger" a été diligentée par le parquet de Versailles. Cependant, celle-ci a été classée sans suite, car le psychiatre qui a expertisé les trois personnes, a estimé qu’ils n’étaient pas accessibles à une sanction pénale. Il a déclaré que le mari souffrait d’une très grave dépression et que son fils ainsi que sa belle-fille étaient atteints de troubles psychotiques.