271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Pendant 10 ans, une jeune hollandaise a été victime d’abus sexuels. A l’âge de 20 ans, souffrant de stress post-traumatique, d’anorexie sévère, de dépression et d’hallucinations, la jeune femme a obtenu le droit d’être euthanasiée. Elle avait fait sa demande l’an dernier, rapporte le Daily Mail.
Même si elle n’était pas en fin de vie, les médecins ont estimé que ses souffrances n’étaient plus supportables. Abusée sexuellement entre 5 et 15 ans, la jeune femme n’a pas su s'en remettre, malgré son envie d’avancer et de nombreuses thérapies. Elle passait ses journées allongée dans son lit et a tenté plusieurs fois de se suicider.
Jugée incurable mais totalement rationnelle, la jeune femme a vu sa demande de mort assistée acceptée afin de mettre fin à son enfer. Elle est morte l’an dernier, d’une injection létale.
L’euthanasie, une "punition" pour les victimes de viol
Au Pays-Bas, l’euthanasie est autorisée depuis 2002 si le cas du patient est jugé désespéré. Une décision qui fait polémique chez les élus en Angleterre qui dénoncent aujourd’hui ce cas.
"Comment peut-on décider qu'il n'y a pas d'issues positives à une grave dépression ? S’insurge l’un d’eux. Ca envoie presque le message que si vous êtes victime d'abus, et que vous souffrez d’une maladie mentale à la suite de cela, vous devez être puni en étant euthanasié, que la punition pour le crime d'être une victime est la mort."
Rien qu’en 2015, au Pays-Bas, plus de 5 500 euthanasies ont eu lieu pour ce même motif, rapporte le Daily Mail.