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Le petit Emile était introuvable depuis le 8 juillet dernier, alors qu’il se trouvait en vacances chez ses grands-parents dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Après neuf mois d'investigations minutieuses, le crâne du garçonnet a été retrouvé par une promeneuse, à 2 kilomètres du lieu de sa disparition, sur un sentier de randonnée.
Les éléments de l'enquête sur la mort d'Emile
Suite aux investigations, le procureur Jean-Luc Blachon s’est exprimé pour la première fois depuis la confirmation de restes de l'enfant. Les analyses ADN du crâne ont révélé des “petites fractures”, des “fissures post mortem" et des traces de morsures "probablement causées par un ou des animaux".
"Un maxillaire est absent, sans que l’on puisse savoir s’il s’est détaché naturellement ou sous l’effet d’une traction", détaille le magistrat lors du point presse à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ce mardi 2 avril. D’autres éléments ont été retrouvés à environ 150m du lieu de la découverte des ossements. "Un t-shirt, ses chaussures et une culotte" étaient "éparpillés sur quelques dizaines de mètres", près d'un ruisseau.
Mort d'Emile : accident ou acte criminel ?
Le procureur souligne l'incertitude qui persiste quant aux circonstances exactes autour de la mort de l'enfant. "Entre la chute, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre", souligne-t-il. De nombreuses hypothèses autour de la mort d’Emile Soleil subsistent entre l’accident et l’acte criminel.