De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Victime d'un photomontage l'accusant d'avoir tué accidentellement le petit Émile, le maire du Haut-Vernet s'est rendu à la gendarmerie de Seyne-les-Alpes dans les Alpes-de-Haute-Provence pour déposer plainte, rapporte BFM DICI. Devant les militaires, l'homme de 75 ans a montré une capture d'écran prise depuis son téléphone portable ou "on le voit derrière les barreaux d'une prison, à côté de la photo du petit Émile et la mention suivante : 'oui, c'est moi qui ai accidentellement tué Émile'."
Une deuxième plainte déposée
Il porte plainte pour injure publique et diffamation envers une personne dépositaire de l'autorité publique. Désormais, les gendarmes sont à la recherche de l'individu à l'origine de ce photomontage. Une seconde plainte devrait par ailleurs être déposée par un proche des grands-parents d'Émile, qui a également été la cible d'un montage l'accusant du meurtre.
Toujours selon BFM DICI, un procès, actuellement prévu pour juin 2025, aura lieu pour juger une femme, déjà convoquée au tribunal de Marseille pour avoir utilisé des "propos diffamants à l'encontre du grand-père d'Émile" sous un pseudonyme Facebook.
Pour rappel, l'enquête sur la disparition du petit Émile a pris une tournure macabre lorsque les ossements du garçon ont été retrouvés le samedi 30 mars 2024, à deux kilomètres du lieu de sa disparition. C'est une randonneuse à la retraite qui avait repéré un morceau du crâne de l'enfant. Parmi les dernières avancées de l'enquête, RTL a révélé ce lundi 23 septembre 2024 que les rapports d'analyses ADN des vêtements et des ossements d'Émile avaient été remis aux juges, laissant présager l'obtention de nouvelles informations très prochainement.